Comment faire manger de tout aux enfants ?

Ah, faire manger de tout aux enfants… Quel défi ! C’est un peu la quête du Graal, non ? On rêve tous d’avoir ces petits monstres qui dévorent des brocolis avec autant d’enthousiasme qu’un gâteau au chocolat. Mais bon, la réalité est souvent… comment dire… différente.

“Variété précoce et persévérance sans pression”, ils disent. Facile à dire ! Je me souviens, avec ma fille aînée, j’avais essayé de lui faire goûter des épinards à six mois. Résultat ? Un véritable festival de grimaces et de purée verte projetée sur tout le mur. Ah, la joie de la parentalité ! C’est sûr, j’ai peut-être été un peu trop enthousiaste… mais comment résister à l’envie de leur faire découvrir de nouvelles saveurs ?

Et la persévérance, parlons-en ! Combien de fois ai-je entendu “beurk, j’aime pas” avant même qu’elle ait goûté ? Est-ce que je devais vraiment insister ? C’est là où la “sans pression” entre en jeu. Mais franchement, c’est dur, non, de rester zen quand tu as passé une heure à préparer un plat et que tout le monde le snobe ?

“Privilégiez le plaisir gustatif et l’imagination”. Oui, bien sûr ! Mais concrètement, comment on fait ça ? On transforme les brocolis en arbres miniatures ? On donne des noms rigolos aux plats ? (Genre, “La potion magique de Super Poulet” pour une simple soupe de légumes… J’avoue, j’ai essayé). Et ça marche… parfois. Disons que ça détourne un peu l’attention. J’ai aussi découvert que leur raconter des histoires sur la provenance des aliments ça les intéresse beaucoup. “Tu sais, ces carottes, elles viennent directement de la ferme de Pépé, il les arrose avec beaucoup d’amour!”. Bon, Pépé n’a pas de ferme, mais ça marche.

“Cuisinez différemment, impliquez-les et mangez ensemble !”. Là, je suis à 100% d’accord. Impliquer les enfants, c’est une arme secrète. Les laisser touiller la pâte à gâteau (même si la moitié finit sur le sol), les laisser couper les légumes (sous surveillance, évidemment!), ça les rend plus fiers de ce qu’ils mangent. Et manger ensemble, c’est tellement important ! Pas de télé, pas de téléphone, juste nous, autour d’une table, à partager un bon repas et à discuter. C’est là où les choses se passent vraiment, où ils sont plus ouverts à essayer de nouvelles choses.

La patience et la convivialité. C’est ça, le mot de la fin. Il faut se rappeler que ça prend du temps, et qu’il faut surtout que ça reste un moment agréable. Pas de panique si votre enfant ne devient pas un fin gourmet du jour au lendemain. L’important, c’est qu’il découvre le plaisir de manger, et qu’il apprenne à apprécier la diversité des saveurs. Et puis, soyons honnêtes, on a tous nos petits plats qu’on déteste, non ? 😉