Quels sont les outils du saunier ?
Le saunier utilise des outils spécifiques : la boguette pour le ramassage, la ferrée pour le transport et la pelle charentaise pour le travail du sel. Chaque septembre, une récolte collective anime la profession, les sauniers coopérant pour acheminer leur production. L'organisation et le travail d'équipe sont essentiels à la réussite de cette période cruciale.
Quels outils utilise un saunier professionnel ?
Outils du saunier ? Alors, il y a la boguette, indispensable, pour ramasser le sel. Puis la ferrée, une sorte de grande pelle plate, je crois. Et la pelle charentaise, plus petite et plus maniable. J’ai vu ça de mes yeux, en vacances en septembre dernier, près des marais salants de Guérande.
C’était fascinant. Tous les sauniers, en équipe, ramènent leur sel à la coopérative. J’ai même vu des tracteurs, pour transporter les grandes quantités de sel. Une vraie ruche d’activité, et une belle organisation. L’air était chargé de sel, on sentait ça sur la peau.
Le prix du sel? Pas sûr, mais j’ai vu des petits pots à 5 euros, je pense, à la boutique du marais. Le prix dépend de la qualité du sel, je suppose.
Informations courtes:
- Outils saunier: Boguette, ferrée, pelle charentaise.
- Récolte collective: Septembre.
- Lieu observé: Marais salants de Guérande.
Quels outils sont utilisés pour la récolte du sel ?
Un las de 5 mètres?! Genre canne à pêche au sel! On dirait une blague.
- Le las: Imaginez pêcher le sel avec ça! Faut des bras comme Popeye.
- Lousse à fleur de sel: Ça sonne précieux, limite snob. On dirait une louche à caviar.
- Brouette: Classique. Comme pour le jardin, mais version sel. Moins glamour.
- Lousse à ponter: Encore une lousse? Collectionneur de lousses ou quoi?
- Râteau à limu: Limu? C’est quoi ce truc? Une algue? On mélange sel et salade maintenant?
- Cesse en bois: Mystérieux. On dirait un nom de sortilège.
- Boyette en tôle: Plus costaud que le bois, on dirait. Pour du sel hardcore.
- Boutoué en bois: Encore du bois. Ils aiment le bois ces paludiers. Sûrement pour le côté rustique-chic.
Perso, j’ai vu mon voisin utiliser une pelle à neige l’autre jour. Il m’a dit qu’il récoltait son sel de bain. Je suis pas sûr de l’avoir cru. Il avait l’air bizarre ce jour-là. En tout cas, moi j’utilise une petite cuillère pour mon sel de table. Et ça me suffit amplement!
Quels sont les outils utilisés pour récolter le sel ?
Mercredi dernier, soleil de plomb. Île de Ré. Transpiration collante. J’avais promis à mon oncle Jean de l’aider. Saunier, une vie dure.
Lever 5h. Café noir. Goût amer. Direction les marais. Odeurs d’algues, vase. Unique.
Las. Manche super long. Presque dansé avec. Mouvements précis. Ramasser le gros sel. Dos en compote.
Jean m’engueulait. “Plus vite!” J’essayais. Dur. Soleil tapait. Mal de crâne.
Lousse à fleur de sel. Délicate. Comme une épuisette. Récolter la crème. Le trésor. Fleur de sel. Plus fin. Plus cher.
Brouette. Classique. Charger le sel. Lourde. Roues s’enfonçaient. Galère.
Pause. Sandwich saucisson. Bière fraîche. Paradis.
Reprise. Lousse à ponter. Creuser. Entretenir les canaux. Eau saumâtre. Reflets.
Fin de journée. Épuisé. Satisfait. Beauté brute du paysage. Sel. Blanc. Éclatant.
- Las: Gros sel.
- Lousse à fleur de sel: Fleur de sel.
- Lousse à ponter: Canaux.
- Brouette: Transport.
- Simoussi: Repousser la vase. Oublié de le dire. Important.
- Mon oncle utilise aussi une pelle en plastique. Plus moderne.
Jean m’a payé en nature. Sachet de fleur de sel. Précieux. Le goût du travail.
Comment sappelle le râteau des paludiers ?
La boyette. C’est drôle de penser à ça la nuit. Un nom si simple pour un outil si essentiel.
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Boyette (ou houlette) : C’est son vrai nom, celui qu’on utilise ici.
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Tôle d’acier : Froid et solide, comme le travail qu’elle permet.
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Pelle du paludier : Plus qu’un outil, c’est une extension de leur bras.
Les marais salants… J’en ai tellement vus. Des souvenirs d’enfance, l’odeur du sel, le soleil brûlant. Ma grand-mère y travaillait. Ses mains étaient toujours sèches, craquelées par le sel.
J’aimais l’aider, même si je n’étais qu’un enfant. Je me sentais important, utile. Aujourd’hui… c’est loin tout ça.
Cette pelle, la boyette, elle servait à tellement de choses. Pas seulement à récolter le sel, mais à entretenir les bassins. A les nettoyer, à les réparer. Un travail dur, sans fin.
- Entretien des marais : C’est un cycle perpétuel, un combat constant contre la nature.
Je me souviens d’une fois… J’avais cassé la boyette de ma grand-mère. J’étais tellement effrayé. Elle n’a rien dit, elle l’a juste réparée. Ses mains… elles pouvaient tout faire.
Maintenant, elle n’est plus là. Et les marais salants… ils changent.
Je me demande si la boyette a encore la même importance aujourd’hui. Probablement que non. Le temps passe. Tout s’en va.
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