Quels sont les moments les plus durs quand on arrête de fumer ?

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Arrêter de fumer : les moments les plus difficiles

Les premiers jours sont critiques : vertiges (1-2 jours), fatigue intense (2-4 jours). Une humeur dépressive et des troubles de concentration persistent ensuite pendant plusieurs semaines. La dépendance physique sestompe plus rapidement que la dépendance psychologique. Préparez-vous à gérer ces symptômes sur le long terme.

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Quels sont les moments les plus durs quand on arrête de fumer ? Oh, mon Dieu, la question me ramène en arrière… Comme si c’était hier.

Arrêter de fumer : mes propres enfers personnels

Les premiers jours, hein ? Catastrophe. J’en ai vraiment chié. Vertiges… J’en ai eu pendant deux jours, je crois, un vrai manège, j’avais l’impression de flotter, de tomber… Et la fatigue, ah la fatigue ! Quatre jours à dormir, à peine capable de bouger, comme si on m’avait vidé de mon énergie, aspiré jusqu’à la dernière goutte. C’était pire que le pire rhume de ma vie, sauf que là, c’était mental aussi.

Et puis, ensuite, les semaines qui suivent… une sorte de brouillard cérébral. La dépression, tu sais, cette lourdeur dans la poitrine qui ne part pas. J’avais l’impression d’être dans un film en noir et blanc, tout était fade, sans saveur, même le chocolat, mon péché mignon, n’avait plus aucun goût. Et la concentration… impossible de me concentrer sur quoi que ce soit, même pas sur un épisode de ma série préférée. J’ai loupé des deadlines au boulot, j’ai oublié des trucs importants… un vrai désastre !

On dit que la dépendance physique s’estompe plus vite que la psychologique. C’est vrai, je pense. Physiquement, j’ai tenu le coup, avec l’aide de patchs et de volonté, des tonnes de volonté ! Mais mentalement… ça, c’est une autre histoire. Des envies irrépressibles, des moments où j’avais juste envie de craquer, de reprendre une cigarette, une seule, juste pour sentir cette douce fumée… Je me souviens d’une soirée, chez des amis, tout le monde fumait autour de moi, et j’ai failli… j’ai failli vraiment craquer. Deux mois, peut-être plus, après avoir arrêté, j’avais encore des moments comme ça. Des “crises”, pourquoi pas ? Alors, oui, préparez-vous. Préparez-vous à une longue bataille, pas juste quelques jours. Plus que des symptômes physiques, il faut gérer une vraie addiction mentale. Et je ne parle même pas des kilos en plus… ça, c’est une autre galère! Mais bon, ça, c’est une autre histoire…