Comment savoir si notre corps nous lâche ?

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Votre corps vous lâche ? Attention au burn-out !

Signes clés : épuisement intense, désintérêt professionnel, baisse de performance, anxiété, troubles du sommeil, symptômes physiques (maux de tête, fatigue chronique), irritabilité accrue. Si vous vous reconnaissez, fixez des limites et consultez un professionnel.

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Comment savoir si notre corps… nous abandonne ? C’est ça la vraie question, non ? Parce que “lâcher”, ça sonne un peu… froid, mécanique. Comme une vieille voiture qui tousse et s’arrête. Alors que là… c’est notre corps, notre temple, qui semble nous dire stop.

On sent ça, hein ? Ce moment où la machine s’emballe, puis cale. Moi, ça a commencé subtilement. Des petits trucs au début. Plus de café pour tenir, alors que avant, trois cafés le matin, c’était normal ! Des maux de tête, genre migraines qui duraient des jours, comme si mon crâne était un tambour qu’on frappait sans relâche. Je me suis dit : “Stress, un peu de repos, ça ira.” Sauf que… ça n’allait pas.

L’épuisement, c’est un monstre invisible, qui vous grignote de l’intérieur, vous savez ? J’adorais mon boulot, avant. Maintenant, l’idée même d’ouvrir mon ordinateur… me donnait envie de pleurer. J’ai lu quelque part – je crois que c’était un article, je ne sais plus où – que 70% des gens en burn-out, sont passés par là. Seulement, 70%, ça fait beaucoup, non ? Et ça me fout les jetons.

La baisse de performance, c’était flagrant. J’oubliais des trucs, des rendez-vous importants, des deadlines. J’étais comme dans un brouillard permanent. Et puis les nuits… Ah, les nuits ! Des insomnies à vous rendre fou, des réveils en sursaut, avec le cœur qui battait la chamade comme si j’avais couru un marathon. Et le matin, cette fatigue… Une fatigue qui transperçait jusqu’aux os, une vraie fatigue de plomb.

Je me souviens d’une journée où j’ai éclaté en sanglots dans les toilettes du bureau, pour un rien. Une simple remarque de mon collègue. Irritabilité… Ouais, ça c’est le mot juste. J’étais une bombe à retardement, prête à exploser à tout moment.

Fixer des limites ? Facile à dire. J’ai essayé. Mais quand on est à fond dans le système, quand on a peur de perdre son boulot, quand on se sent coupable de… de ne plus être à la hauteur… c’est difficile. Vraiment. Heureusement, j’ai fini par consulter. C’était la meilleure décision que j’ai prise. C’est long, c’est dur, mais on s’en sort. On doit s’en sortir. Parce qu’on le vaut bien, notre corps et notre bien-être.