Quel est le plus dur entre pass et las ?
Bien que le PASS donne un léger avantage pour les filières MMOPK grâce à son focus santé, il exige un investissement conséquent en travail. Un échec au PASS est définitif, sans possibilité de redoublement, ce qui contraste avec la LAS qui, malgré une orientation moins ciblée, offre plus de flexibilité.
PASS ou LAS : le dilemme de la première année santé. Quel parcours est le plus difficile ?
L’accès aux études de santé, notamment médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kinésithérapie (MMOPK), est un véritable parcours du combattant. Deux voies principales s’offrent aux bacheliers : le Parcours d’Accès Spécifique Santé (PASS) et la Licence avec Accès Santé (LAS). Si le PASS semble offrir un avantage grâce à son enseignement axé sur la santé, la LAS propose une plus grande sécurité. Mais lequel de ces deux parcours est réellement le plus ardu ? La réponse n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.
Le PASS, avec son programme dense et centré sur les matières médicales, requiert un investissement colossal. L’étudiant est immergé dès la première année dans l’univers de la santé, ce qui peut constituer un atout pour la suite de son cursus. Cependant, cette focalisation implique une pression importante et une charge de travail considérable. L’échec est sans appel : pas de redoublement possible. L’étudiant doit alors se réorienter, souvent loin de son objectif initial. Cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête des étudiants PASS rend l’année particulièrement stressante.
La LAS, quant à elle, offre une voie plus progressive et moins spécialisée. L’étudiant suit une licence disciplinaire (par exemple, biologie, chimie, physique, ou même sciences humaines) tout en suivant un mineur santé. Cette approche plus diversifiée permet d’acquérir des connaissances dans d’autres domaines, ouvrant ainsi des perspectives de réorientation plus larges en cas d’échec. La possibilité de redoubler la LAS offre également un filet de sécurité appréciable, diminuant la pression liée à la réussite immédiate.
La difficulté ne se mesure donc pas uniquement à la quantité de travail ou à la complexité des matières. Le PASS, bien que potentiellement avantageux pour les MMOPK, impose un rythme effréné et une pression constante liée à l’absence de seconde chance. La LAS, moins ciblée santé, offre une plus grande souplesse et une sécurité accrue, mais demande une grande organisation pour jongler entre la licence disciplinaire et le mineur santé. En définitive, la “difficulté” est subjective et dépend du profil de chaque étudiant, de sa capacité de travail, de sa gestion du stress et de ses aspirations. Le choix entre PASS et LAS doit donc être mûrement réfléchi, en tenant compte de ses forces, de ses faiblesses et de sa propre définition de la difficulté. L’important est de choisir le parcours qui correspond le mieux à sa personnalité et à son projet professionnel, pour mettre toutes les chances de son côté.
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