Comment saler les aliments ?

Comment saler, alors ? Cette question, elle me hante parfois, surtout quand je vois mes tomates du jardin commencer à ramollir… C’est fou, hein ? On passe des mois à les bichonner, et puis pouf, la pourriture arrive. Alors, le sel, mon sauveur !

Deux méthodes, paraît-il. Sec, c’est comme ça qu’on faisait chez ma grand-mère, on saupoudrait le jambon, généreusement, avant de le suspendre dans la cave. Un souvenir incroyable, l’odeur du sel et du jambon qui se mélangeait, quelque chose d’inoubliable, vraiment. Le sel sec, c’est pour absorber l’eau, paraît-il, bloquer les vilaines bactéries qui veulent gâcher la fête, empêcher la décomposition, en gros, sauver nos précieux aliments, quoi !

Puis il y a le saumurage… Oh là là, le saumurage ! J’ai essayé une fois, avec des légumes, je crois que c’était des concombres, mais j’ai peut-être mis trop de sel, j’en sais rien, à force de suivre la recette à la lettre, j’avais l’impression de faire de la chimie, c’était un peu stressant. 100 grammes de sel par litre d’eau, c’est beaucoup, non ? Ça m’a un peu refroidi, je l’avoue. Il faut laisser tremper des semaines… Des semaines ! Et si on oublie ? Et si ça moisit quand même ? Trop de questions, pas assez de réponses… Mais bon, les résultats, apparemment, sont top, pour une conservation longue durée. Peut-être que je réessayerai un jour, avec moins de stress, et plus de patience. Avec des harengs cette fois-ci, ça serait sûrement moins décevant que les concombres ratés… ou alors des olives, humm, ça me tente plus !