À quel point un sous-marin de classe Virginia est-il silencieux  ?

À quel point un sous-marin Virginia est-il silencieux, hein ? On dirait presque un murmure dans l’océan, vous savez ? J’ai lu ça quelque part, 95 décibels… C’est fou, non ? Imaginez : le bruit sourd d’un cargo, comme celui que j’ai entendu une fois en vacances en Grèce, un véritable monstre de métal qui vous secoue jusqu’aux os… Puis le chant d’une baleine, un son étrangement mélancolique, j’en ai un souvenir précis, au large de la Bretagne, un soir magnifique… et au milieu de tout ça… un sous-marin Virginia, presque imperceptible. C’est comme un fantôme, un spectre des profondeurs.

On parle de 95 décibels, c’est incroyablement discret, paraît-il. Mais moi, ça me laisse songeur… 95 décibels, ça représente quoi exactement, au juste ? C’est moins bruyant qu’une conversation normale, apparemment. Je me demande ce que ça fait, d’être là-dedans, à écouter le silence, à sentir cet isolement total, enfin, presque total. On est loin du fracas de la ville, ça c’est sûr.

C’est une prouesse technologique, oui, incroyable même… mais aussi un peu effrayante, je dois l’avouer. Cette capacité à disparaître, à se fondre dans l’immensité de l’océan… Ça me rappelle un documentaire que j’avais vu, sur la guerre froide, et ces sous-marins russes, des véritables monstres capables de lancer des missiles… sauf qu’ici, on parle de discrétion, pas d’attaque directe. Mais la menace, elle est là, cachée, silencieuse… comme un serpent dans l’herbe, quoi. Et c’est peut-être ça le plus inquiétant. Non ?