Qui ne peut pas se dissoudre ?

Insoluble… Ça me fait penser à ce sucre au fond de ma tasse, figé, obstiné. Insoluble, comme… comme une vieille rancune, peut-être ? On remue, on remue, mais ça reste là, accroché. Alors, qui ne peut pas se dissoudre ? Ben, l’article dit les solides insolubles, ceux qui refusent de se mélanger à l’eau. Genre, le sable à la plage. On peut bien patauger, nager, le sable reste sable. Il se laisse traverser, mouiller, mais pas dissoudre. Pas comme le sel ! Pouf, disparu ! Magique, presque. C’est ça, les solubles, ils disparaissent, se fondent… Un peu comme quand on est amoureux, non ? On se dissout dans l’autre. Enfin, c’est l’idée. Parfois, ça marche, parfois… ben, on reste comme ce morceau de sucre, au fond de la tasse. Solide. Insoluble. Triste, un peu.

Je me souviens de cette expérience en classe de physique-chimie, on avait mélangé plein de trucs dans l’eau. Du sel, du sucre, de la craie, du… je sais plus quoi. On avait noté ce qui se dissolvait, ce qui restait. C’était fascinant, en fait ! On aurait dit de la magie. D’ailleurs, j’avais lu quelque part, je ne sais plus où, qu’une certaine quantité d’un truc soluble, genre du sel, pouvait se dissoudre dans l’eau, mais pas plus. Il y a une limite. Comme une éponge, en quelque sorte. Bon, je ne me souviens plus des chiffres exacts, hein, mais c’est l’idée. Donc, même les solubles ont leurs limites. Insoluble, soluble… C’est une question de degré, finalement, non ? Tout finit par se dissoudre, avec le temps… La roche, les montagnes… même les rancunes, peut-être. Peut-être…