Pourquoi le sel ne se passe pas ?

Le sel : symbole de malchance ou simple superstition ?

Dans de nombreuses cultures à travers le monde, il existe une coutume étrange mais persistante : celle de ne pas se passer le sel de main en main. Au lieu de cela, le sel est placé sur la table et les convives le prennent eux-mêmes. Cela peut sembler être une pratique anodine, mais elle a une origine fascinante et chargée d’histoire.

Origines romaines de la superstition

La coutume de ne pas se passer le sel trouve ses racines dans la Rome antique. Selon une tradition, il était considéré comme malchanceux de transmettre le sel de main en main. Cette superstition était liée à la croyance selon laquelle le sel était un symbole de pureté et de richesse. On pensait que le fait de se passer le sel permettait aux esprits malveillants de passer d’une personne à l’autre.

Conséquences désastreuses

Les Romains croyaient que le transfert du sel pouvait avoir des conséquences désastreuses. Par exemple, on disait que si deux personnes se passaient le sel, elles se disputaient inévitablement. De plus, on pensait que faire tomber le sel portait malheur et qu’il fallait le jeter par-dessus l’épaule gauche pour éloigner les mauvais esprits.

Influence durable

Bien que la Rome antique ait disparu depuis longtemps, la superstition liée au sel perdure dans de nombreuses cultures. Même si elle n’est plus prise au sérieux partout, la coutume de ne pas se passer le sel persiste comme un rappel des croyances et des pratiques du passé.

Explications modernes

Bien que l’origine de cette superstition remonte à l’époque romaine, il existe des explications modernes plus pratiques pour cette pratique. Certains pensent que le fait de ne pas se passer le sel aide à prévenir la propagation des germes, car il peut être un vecteur de bactéries. D’autres suggèrent que cela peut être un moyen de maintenir des manières de table polies et d’éviter les accidents.

Conclusion

L’origine de la coutume de ne pas se passer le sel est une histoire fascinante qui remonte à la Rome antique. Bien que les croyances superstitieuses associées à cette pratique aient depuis longtemps disparu, la coutume elle-même persiste dans de nombreuses cultures comme un rappel des traditions et des superstitions du passé. Que nous y croyions ou non, cette pratique est un témoignage de l’influence durable des croyances et des pratiques antiques sur nos coutumes modernes.