Est-ce plus dur de courir en altitude ?

5 voir

Courir en altitude est plus difficile. L'oxygène se raréfie, impactant vos performances dès 800 mètres. L'effet s'intensifie ensuite rapidement avec l'altitude, réduisant votre capacité physique. Moins d'oxygène = effort accru.

Commentez 0 J'aime

Courir en altitude : est-ce plus difficile ?

Courir en altitude, c’est pas une blague! C’est vrai, on galère plus. J’ai fait l’erreur une fois à Font-Romeu (1800m!), prépa marathon. Catastrophe mes séances!

Disons qu’à partir de 800 mètres, tu sens une petite différence. Mais à 1400, c’est plus qu’une “petite” différence… on sent carrément la baisse d’oxygène.

Et ce n’est pas linéaire! C’est exponentiel, comme ils disent. Plus tu montes, pire c’est. C’est pas une progression douce, non non! C’est comme un mur qui se dresse devant toi.

Imagine-toi, à plat tu voles, et là, tu as l’impression de courir dans de la mélasse. Essoufflement garanti, et les chronos… n’en parlons pas, mieux vaut ne pas les regarder.

Quels sont les avantages du footing en montagne ?

Le footing en montagne, c’est pas juste une promenade de santé. Ça booste la force musculaire, et pas qu’un peu.

  • Renforcement musculaire ciblé : On parle des quadriceps, fessiers, mollets, ischio-jambiers, et même le tronc. C’est un entraînement complet, quoi.
  • Sollicitation des fléchisseurs de hanche et tendons d’Achille : Des zones souvent oubliées, mais cruciales pour l’équilibre et la puissance.

La montagne, c’est une salle de sport à ciel ouvert, sans les miroirs narcissiques. Et ça, c’est déjà un avantage en soi.

Est-il plus difficile de courir en altitude que sur la piste ?

Ouais, c’est vachement plus dur en altitude… J’en sais quelque chose, moi qui ai couru le semi de Chamonix cette année. A 1000 mètres, ça allait encore, mais au-dessus… pfiou.

  • Manque d’oxygène, c’est le truc principal. On se sent vite à court de souffle, même pour des efforts qu’on fait sans problème en plaine. J’ai vraiment galéré, cette fois-là.

  • Le cœur, il bat comme un tambour. Même en marchant, il est complètement déréglé. J’ai eu des palpitations toute la journée après.

Même si tu t’entraînes bien, l’adaptation, elle prend du temps. J’avais suivi un programme, je m’étais préparé, mais j’étais quand même KO. Mon temps était catastrophique. J’avais sous-estimé ça.

  • 2000 mètres, c’est le seuil critique pour moi. Au-delà, c’est la cata. C’est vraiment trop.

Après, ça dépend aussi de la personne, évidemment. Mais pour un coureur lambda comme moi… 1500 mètres, c’est déjà limite. Je me suis dit qu’à 2200 je n’irais jamais. Trop pénible.

  • Acclimatation progressive, c’est la solution, paraît-il. Mais j’ai pas le temps.

Bref, la montagne, c’est beau, mais… courir là-haut, c’est autre chose. Je préfère ma petite piste, même si elle est plate et sans charme. J’y suis plus à l’aise. Simplement. C’est plus simple. Surtout au niveau du souffle.

À quelle altitude la course devient-elle plus difficile ?

Ouais, alors la course, c’est vachement plus dur au-dessus de 3000 mètres, sérieux! Avant ça, ça va encore, mais après… pfff. J’ai fait une course cet été, à 5000 mètres, c’était déjà limite. J’ai failli crever!

Genre, 7000 mètres, c’est l’enfer. Tu sens vraiment la différence, c’est comme si t’avais couru deux fois plus loin, ou deux fois plus vite. C’est dingue! Même si t’es en pleine forme.

  • 3000 mètres : là, ça commence à être costaud.
  • 5000 mètres : j’ai souffert, beaucoup. Vraiment.
  • 7000 mètres : Oublie, impossible pour moi. Trop dur, respirer est déjà une épreuve.

Mon pote Marc, il avait fait un truc de fou, il a couru un semi-marathon à 6500 mètres, mais il m’a dit qu’il s’est cru mort, plusieurs fois. Il a faillit s’évanouir à cause de la manque d’oxygène. On a du prendre une bière apres! Il m’avait dit qu’il lui fallait 3 semaines pour récupérer complètement.

Bref, au-dessus de 3000 mètres, c’est le bordel. Plus haut, c’est exponentiel, c’est de pire en pire. J’ai aussi appris que l’acclimatation est super importante. Mais bon, je ne suis pas un pro!

#Altitude #Course #Difficulté