Quel temps fait le marathon de la VMA 17 ?

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Un marathonien dont la VMA est de 17 km/h maintiendrait une vitesse denviron 15 km/h durant la course. À ce rythme, il terminerait un 10 km en 40 minutes et 6 secondes, illustrant lintensité réduite nécessaire pour une distance plus longue.

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Décryptage du temps d’un marathon pour une VMA de 17 km/h : un exercice d’extrapolation

Le lien entre la vitesse maximale aérobie (VMA) et le temps de course d’un marathon est complexe, car il ne s’agit pas d’une simple proportionnalité. Une VMA élevée ne garantit pas automatiquement un temps de marathon exceptionnel, plusieurs facteurs entrant en jeu : l’entraînement spécifique à l’endurance, la gestion de l’effort, la stratégie de course, les conditions météorologiques et même la condition physique du jour. Néanmoins, on peut tenter une estimation pour un marathonien affichant une VMA de 17 km/h.

L’affirmation selon laquelle un tel coureur maintiendrait une vitesse d’environ 15 km/h sur un marathon est une hypothèse plausible, mais qui repose sur plusieurs considérations. Une VMA de 17 km/h indique une capacité aérobie importante, mais maintenir cette vitesse sur 42,195 km est physiologiquement impossible pour la majorité des coureurs. Une diminution de vitesse est nécessaire pour gérer la fatigue musculaire et l’épuisement des réserves énergétiques sur une distance aussi longue.

Le temps de 40 minutes et 6 secondes pour un 10 km à 15 km/h est correct, démontrant la nécessité d’une intensité réduite pour une course de plus longue durée. Toutefois, extrapoler ce temps au marathon ne suffit pas. En effet, la fatigue accumulée au-delà de la distance de 10 km impactera inévitablement le rythme.

Pour estimer un temps de marathon, on peut envisager une approche plus prudente. Au lieu d’une simple extrapolation linéaire, il est plus réaliste de supposer une légère diminution progressive de la vitesse au cours de la course. Prenons l’exemple d’une diminution de vitesse de 0.2 km/h tous les 10 km. Ainsi, après 10km à 15 km/h, le coureur maintiendrait 14.8 km/h sur les 10 km suivants, puis 14.6 km/h sur les 10 km suivants, et ainsi de suite. Cette estimation, bien que simplifiée, permet de mieux prendre en compte la fatigue inhérente à un marathon.

En appliquant ce raisonnement, on obtient une estimation globale plus réaliste, mais toujours approximative. Une telle estimation nécessite un calcul complexe, impliquant des sections de vitesse variable. Il est impossible de fournir un temps précis sans données supplémentaires sur la capacité de régulation de l’effort du marathonien en question. On peut toutefois affirmer avec certitude qu’un temps situé entre 3 heures et 3 heures 30 minutes serait un résultat probable, mais reste largement dépendant de nombreux facteurs non pris en compte dans ce simple exercice d’extrapolation. Un entraînement spécifique et un suivi personnalisé restent essentiels pour une prévision plus précise du temps de course.