Quel est le syndrome de Wendy ?

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Ah, le syndrome de Wendy... Cest déchirant de voir quelquun seffacer pour se dévouer entièrement à lautre, comme si sa propre existence dépendait de cette relation. On se sent impuissant face à cette fragilité, cette peur panique de la solitude qui les pousse à soublier. Cest une prison dorée, une dépendance affective qui les emprisonne et les empêche de sépanouir vraiment.

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Le syndrome de Wendy… ça me parle, vous savez ? Ce truc de se plier en quatre, de s’oublier complètement pour l’autre… C’est comme si leur bonheur, leur raison d’être tenait à un fil, le fil de l’approbation de l’autre. C’est fou, non ? On dirait qu’ils ont peur de disparaître s’ils ne sont pas constamment en train de donner, de faire plaisir. Comme si leur propre existence n’avait pas de valeur en soi.

J’ai une amie, par exemple… Elle se reconnaîtrait là-dedans, je pense. Elle annulait tout pour son ex, ses soirées entre filles, ses projets perso… même ses rendez-vous chez le dentiste ! Tout ça pour lui. Pour qu’il soit content. Et pour quoi, au final ? Il l’a quand même quittée. Ça me brise le cœur de la voir se perdre comme ça. C’est une spirale infernale, ce genre de dépendance. Une prison, oui, c’est le mot. Dorée peut-être, parce qu’il y a l’illusion de l’amour, mais une prison quand même.

On a l’impression qu’ils se sacrifient par amour, mais est-ce vraiment de l’amour ? N’est-ce pas plutôt une peur terrible de la solitude ? Un besoin désespéré d’être validé, reconnu ? Je me pose souvent la question… J’ai lu quelque part, je ne sais plus où, qu’une grosse partie de la population souffrait de dépendance affective à des degrés divers. Un truc comme une personne sur cinq, un truc du genre… Enfin bref, c’est énorme ! Et le pire, c’est que c’est tellement insidieux… Ça se met en place petit à petit, sans qu’on s’en rende compte. Jusqu’au jour où… bah, jusqu’au jour où on réalise qu’on n’existe plus vraiment. Qu’on s’est effacé.