Quel aliment ne pas manger en hyperthyroïdie ?

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En cas dhyperthyroïdie, il est important déviter les aliments riches en iode, comme les poissons de mer, les fruits de mer, les crustacés et les algues, qui stimulent la production dhormones thyroïdiennes.
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Hyperthyroïdie : Quels aliments éviter pour préserver votre bien-être ?

L’hyperthyroïdie, caractérisée par une production excessive d’hormones thyroïdiennes, peut engendrer divers symptômes désagréables tels que palpitations cardiaques, perte de poids inexpliquée, nervosité et troubles du sommeil. Pour gérer efficacement cette condition, une approche holistique est essentielle, incluant un suivi médical rigoureux et une alimentation adaptée. Parmi les recommandations diététiques les plus importantes figure l’évitement de certains aliments riches en iode.

Contrairement à une idée reçue selon laquelle l’iode est toujours bénéfique, un excès d’iode dans l’alimentation peut aggraver les symptômes de l’hyperthyroïdie en stimulant davantage la production d’hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde déjà hyperactive. Il est donc crucial de limiter sa consommation d’aliments particulièrement riches en cet oligo-élément.

Les principaux aliments à proscrire ou à consommer avec modération en cas d’hyperthyroïdie sont:

  • Les poissons de mer gras: Le saumon, le thon, le maquereau, le hareng sont de bons exemples. La teneur en iode varie considérablement selon l’espèce, l’environnement et la saison, rendant difficile une estimation précise. Une consommation régulière et importante de ces poissons doit donc être évitée ou fortement limitée.

  • Les fruits de mer: Moules, huîtres, palourdes et autres coquillages sont également riches en iode. Même une consommation occasionnelle et modérée doit être envisagée avec prudence.

  • Les crustacés: Crevettes, langoustines, homards… Ces délices culinaires doivent faire l’objet d’une restriction importante dans le cadre d’un régime adapté à l’hyperthyroïdie.

  • Les algues: Kelp, nori, wakamé… Les algues sont réputées pour leur forte concentration en iode, les rendant totalement incompatibles avec une alimentation visant à contrôler l’hyperthyroïdie.

  • Le sel iodé: Bien que souvent indispensable pour couvrir les besoins journaliers en iode chez une population saine, le sel iodé doit être utilisé avec parcimonie, voire remplacé par du sel non iodé en cas d’hyperthyroïdie.

Au-delà de l’iode, quelques autres considérations alimentaires :

Il est important de noter que l’alimentation ne se résume pas à l’évitement de l’iode. Une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, céréales complètes et protéines maigres, reste fondamentale pour maintenir une bonne santé globale. La consultation d’un diététicien spécialisé en endocrinologie est fortement recommandée pour établir un plan alimentaire personnalisé adapté à vos besoins et à la sévérité de votre hyperthyroïdie. Il pourra vous conseiller sur la meilleure façon de gérer votre alimentation tout en assurant un apport nutritionnel suffisant.

Conclusion:

L’hyperthyroïdie nécessite une attention particulière en matière d’alimentation. En limitant la consommation d’aliments riches en iode, vous contribuerez à mieux contrôler votre maladie et à améliorer votre qualité de vie. N’oubliez pas que la collaboration avec votre médecin et un diététicien est essentielle pour une prise en charge optimale. Cet article a vocation informative et ne se substitue en aucun cas à un avis médical.