Peut-on boire de l’alcool 2 jours avant un marathon ?

Marathon et alcool : une mauvaise combinaison à éviter à tout prix

Courir un marathon est un exploit physique exigeant une préparation minutieuse, aussi bien au niveau de l’entraînement que du repos et de l’alimentation. Parmi les aspects souvent négligés, la consommation d’alcool dans les jours précédant la course joue un rôle crucial, et son impact négatif est souvent sous-estimé. Alors, peut-on boire de l’alcool deux jours avant un marathon ? La réponse courte est non. Une consommation d’alcool, même modérée, dans les 48 heures précédant l’épreuve, nuit considérablement à la performance.

L’alcool est un diurétique, ce qui signifie qu’il augmente la production d’urine. Cette déshydratation accrue, même légère, affecte directement l’hydratation corporelle, essentielle pour une performance optimale lors d’un effort aussi intense qu’un marathon. Une déshydratation, même minime, engendre une fatigue musculaire précoce, des crampes et une diminution significative de l’endurance.

Au-delà de la déshydratation, l’alcool perturbe le processus de récupération musculaire. Après chaque entraînement, et surtout après une séance intense, le corps a besoin de temps pour réparer les micro-lésions musculaires. L’alcool interfère avec ce processus de réparation, augmentant ainsi le risque de blessures et diminuant la capacité à fournir un effort maximal le jour J.

De plus, l’alcool altère la qualité du sommeil. Un sommeil réparateur est primordial pour une bonne récupération physique et mentale. Une consommation d’alcool avant de dormir peut perturber les phases du sommeil profond, essentielles à la restauration énergétique et à la consolidation de la mémoire musculaire. Un manque de sommeil correct se traduira par une fatigue accrue et une diminution des performances le jour du marathon.

Enfin, l’alcool influe sur la glycogénolyse, le processus de libération du glycogène (stock de glucose dans le foie et les muscles) nécessaire à l’énergie pendant la course. Une consommation d’alcool perturbe ce processus, limitant ainsi les réserves d’énergie disponibles pendant l’épreuve.

En conclusion, l’abstinence alcoolique totale pendant les deux jours précédant un marathon est une condition sine qua non pour optimiser ses chances de réussite. Privilégiez une hydratation optimale avec de l’eau et des boissons isotoniques, un repos de qualité et une alimentation équilibrée. Ces choix contribueront à une meilleure endurance, à une puissance accrue et à des niveaux d’énergie plus élevés le jour de la course, vous permettant de donner le meilleur de vous-même et d’apprécier pleinement l’expérience du marathon. L’alcool, dans ce contexte, est un ennemi à éviter absolument.