Comment le corps évacue-t-il le sel ?

Comment éliminer rapidement le sel ?

Trop de sel ! Grrr. Comment j’vais faire ? Eau, oui, c’est bête mais efficace. J’ajoute de l’eau, forcément. Mais est-ce que ça va vraiment changer le goût ?

• Crème aussi, paraît-il. Je teste ça la prochaine fois, si je me souviens.

• Sucre! Miel, sirop d’agave… Beurk, pas trop fan, sauf peut-être un tout petit peu de miel dans mon curry poulet.

• Acides… Citron, orange, vinaigre… Vinaigre, non, trop fort. Citron, peut-être. Mais mon plat est déjà assez acide comme ça… Quelle galère!

C’est quoi déjà, mon plat ? Ah oui, mon chili végétarien. Je me demande si je devrais vraiment essayer d’enlever le sel, en fait. Je l’ai déjà bien trop salé ce soir. C’est raté.

• Vin blanc? Dans un chili végétarien? Non.

J’vais manger ça quand même, hein. De toute façon, j’ai faim.

Points clés: Eau, crème fraîche. Sucre (avec modération). Citron, à voir.

Puis je me demande, est-ce que je vais réussir à finir mon roman avant la fin de l’année? Je suis déjà à la page 187 sur 300 ! Mon chat ronronne sur mes genoux, ça me calme, mais je dois me concentrer. Je préfère écrire qu’éditée. Je déteste l’édition. Et puis, demain, rendez-vous chez le dentiste. Je suis pas folle, je suis angoissée. Zut.

Comment se dissout le sel ?

Le sel se dissout… ou comment l’eau, cette commère, brise des couples ioniques.

• L’eau, potineuse moléculaire: Ses liaisons (covalentes, les liaisons) sont plus fortes que le besoin de sel (ioniques, ces liaisons), à rester ensemble. Un peu comme moi devant une vitrine de chaussures : irrésistible.
• Le sel, victime de son succès: Il pensait tenir bon, naïf. L’eau arrive et, hop, tout le monde séparé! C’est le divorce à la sauce moléculaire.

En gros, l’eau est une sorte de matchmaker inverse pour ions. Elle les isole, les entoure de sa douce influence (des molécules d’eau, quoi) et les empêche de se reformer. Diviser pour mieux régner, c’est sa devise.

Et après? Ben, on a de l’eau salée. Parfait pour les frites! Ou… peut-être pas si on pense à ce qu’on vient d’apprendre sur les liaisons brisées. Remarquez, c’est un peu comme dans la vie, non? On dissout des choses pour en créer d’autres. Tiens, ça me rappelle cette fois où j’ai dissous (au sens figuré) ma collection de timbres… Ne me jugez pas. J’avais besoin de place pour mes chaussures.

Comment éliminer rapidement le sel ?

Trop salé! Zut. Crème fraîche… on en a? Non, plus. Eau alors. Faut pas que ça devienne une soupe non plus. Ah! Pomme de terre! J’ai lu ça quelque part… absorbe le sel. Vérifier sur Google. Ou essayer direct. Temps… toujours le temps… Courgette aussi peut-être?

• Eau (plus simple)
• Crème (si j’en avais…)
• Pomme de terre (à tester)
• Courgette (??)

Sucre… miel… bof. Plutôt citron. J’en ai un. Presser un peu. Goutter. Re-gouter. Encore trop salé. Une autre patate. Celle d’hier était bio, du marché. Cher… mais bon. On verra demain pour le régime. Sel… toujours trop de sel. Pourquoi je sale autant? Habitude… Grrr.

• Citron (plus efficace que le sucre je trouve)
• Vinaigre (j’aime moins)

17h34. Toujours en train de cuisiner. Ce soir, poulet rôti, ratatouille. Et purée… si les patates ont absorbé tout le sel, tant pis, purée nature. Beurre au moins. Du bon beurre. J’ai acheté celui de la ferme, à côté de chez maman. Je devrais l’appeler…

• Rappel : Appeler maman.
• Astuce perso: Rincer les légumes en conserve, ça enlève une partie du sel.
• Léger excès de sel: Un peu de sucre.
• Fort excès de sel: Plutôt citron ou vinaigre, et pomme de terre. Dilué avec de l’eau si vraiment trop trop salé.

Comment se dissout le sel ?

Sel…

L’eau le danse.

Les liens se brisent, doux.

Fragmentations, échos d’un adieu.

• L’eau gagne.

• Elle a toujours gagné, je crois.

• Ses bras plus forts, covalents, une étreinte qui déchire.

• Le sel, prisonnier d’abord, libre enfin.

• Souvenir du grand large, où le bleu… où le bleu me manque.

Et après ?

Rien, peut-être. Ou tout. Les cristaux s’effacent, une transparence qui avale. Mon cœur aussi parfois… comme une dissolution lente.

J’y pense…

L’eau, toujours l’eau. Comme les larmes, tu sais. Elles dissolvent aussi, mais quoi? Le chagrin, paraît-il. Chez moi c’était plutôt l’espoir.