Quelle est la nature du mot fonction ?

Alors, “fonction”… ce mot, hein ? Il me parle, il me ramène à tant de choses. Qu’est-ce qu’une fonction, au fond ? Plus que juste ce qu’on fait au boulot, non ? C’est tellement plus large que ça, je trouve. On dirait presque une… une mission secrète, parfois ! Comme cette fois où j’étais chargée de la communication pour le festival de musique – un vrai bordel organisé, je vous jure ! Des deadlines qui tombaient comme des mouches, des artistes capricieux, et moi, là, à jongler entre les communiqués de presse, les réseaux sociaux, et à essayer de ne pas devenir folle. Ma “fonction” ? Faire en sorte que tout le monde sache que le festival allait avoir lieu, et surtout, qu’il allait être incroyable (ce qu’il a été, d’ailleurs, malgré le stress… j’ai même réussi à décrocher une interview sur une radio locale ! Je me suis sentie vraiment… utile, quoi).

C’est ça aussi, une fonction, non ? Un sentiment d’utilité, une petite pierre à l’édifice. C’est pas seulement “l’office ou le service rendu dans un emploi”, comme dans un dictionnaire poussiéreux. Non, c’est plus vivant que ça. Par exemple, ma grand-mère, sa “fonction”, c’était d’être la matriarche de la famille, de rassembler tout le monde autour d’elle. Elle ne gagnait pas d’argent avec ça, bien sûr, mais elle rendait un service énorme, plein d’amour et de petits gâteaux. On dirait que c’est deux choses complètement différentes, et pourtant… Il y a un lien, une essence commune, non ?

J’ai lu quelque part – je sais plus où, désolée, ma mémoire est un peu… floue parfois – que 70% des employés se sentent plus épanouis quand ils perçoivent un sens à leur fonction. Septante pour cent ! C’est énorme, ça vous choque pas un peu ? Moi, ça me touche beaucoup. Parce que c’est vrai, on passe tellement de temps au boulot… ça serait dommage de pas trouver un minimum de satisfaction, de sens, dans ce qu’on fait. Donc, plus qu’une simple description d’un travail, la “fonction”, c’est notre rôle, notre mission, notre contribution au monde. Voilà, je crois que j’ai enfin compris. Ou presque… peut-être que je devrais relire le dictionnaire poussiéreux, au fait. Mais avec une perspective différente, maintenant.