Quelle est la définition de dérivation ?

Alors, la dérivation… Qu’est-ce que c’est au juste ? J’ai toujours trouvé ça un peu barbare, ce mot. On dirait quelque chose de scientifique, de super technique, non ? Mais en fait, c’est tout bête, quand on y pense. C’est comme… ajouter des petits bouts à un mot, des suffixes, des préfixes, pour lui donner un autre sens, une autre vie, quoi !

Prenez “saison”, par exemple. J’adore l’automne, cette saison toute dorée, avec l’odeur des feuilles mortes et le vent qui siffle… Et puis, bam ! On lui colle “-nier”, et voilà “saisonnier”, qui évoque ces travailleurs, ces cueilleurs de pommes dans mon village, des gens que j’ai toujours admirés, leur travail rude et honnête, sous le soleil brûlant de l’été ou sous la pluie battante de l’automne… Ils sont saisonniers, leur existence rythmée par les cycles de la nature. C’est ça, la dérivation. Magique, non ? On change un mot, on change son sens, on raconte une histoire différente.

Mais attendez, il y a aussi la dérivation en électricité ! Ah ça, c’est un truc que je comprends moins bien. Mon oncle, électricien, il me parlait de ça une fois, en me montrant un schéma, plein de fils et de symboles… j’avais rien compris, honnêtement ! Il me disait quelque chose comme une communication entre deux points, avec un autre fil, un genre de… détour, quoi. Un chemin bis. Je me souviens d’avoir vu des câbles reliés à un boîtier, c’était complètement flou, et puis j’étais plus intéressée par les gâteaux qu’il avait préparés pour l’anniversaire de ma cousine… Bref, l’électricité, c’est un mystère pour moi, même avec la dérivation. Peut-être que je devrais demander à mon oncle de m’expliquer à nouveau, avec des gâteaux cette fois-ci ! Plus facile à comprendre, les gâteaux. Enfin, vous voyez ce que je veux dire ? Dérivation, c’est un peu comme ça, plusieurs façons de comprendre un seul mot, selon le contexte. Pas toujours simple, mais toujours fascinant.