Quel mélange pour quelle couleur ?

Oh là là, les couleurs… Quel sujet passionnant, non ? J’y pense souvent, moi, aux couleurs. Surtout quand je peins, ça me prend des heures parfois, à chercher exactement le bon ton. Vous savez, cette nuance… qui change tout.

Alors, on parle de mélanges… Rouge et jaune, ça donne de l’orange. Facile, on le sait tous depuis l’école primaire. Mais quel orange ? Un orange vif, presque fluo, comme celui de mon pull préféré ? Ou un orange plus doux, plus terreux, comme la couleur des toitures provençales que j’ai vues cet été ? La différence, c’est subtil, mais énorme, vous voyez ?

Jaune et bleu… ça, c’est le vert. Un vert pomme acidulé ? Un vert forêt profond et mystérieux ? Ou un vert émeraude, un peu plus… riche ? J’ai passé des plombes à essayer de reproduire le vert des yeux de ma grand-mère, sans jamais y arriver parfaitement, c’est fou ça ! Il y a une infinité de verts, n’est-ce pas ?

Et puis le violet… rouge et bleu. Mon préféré ! Mais là aussi, c’est un gouffre. Un violet intense, presque royal ? Un violet plus pâle, presque lilas ? Je me souviens d’une fois, j’ai essayé de peindre un coucher de soleil, et j’ai passé une heure entière à ajuster les proportions de rouge et de bleu pour obtenir ce violet précis, ce genre de violet un peu magique, un peu… onirique. J’y suis arrivé, finalement, mais quelle galère !

Ces couleurs secondaires, entre les primaires… c’est comme si elles étaient à un carrefour, à la fois proches et différentes. C’est fascinant, vous ne trouvez pas ? On pourrait passer sa vie à explorer toutes les possibilités, à mélanger, à superposer… à se perdre dans l’infini des nuances, enfin, c’est ce que je fais, du moins ! Et je crois qu’il y a bien plus que 3 couleurs primaires, non ? Peut-être que certains peintres, eux, le savent.