Pourquoi l'huile et l'eau ne se mélangent-elles pas ?

Pourquoi lhuile ne coule pas dans leau ?

Octobre 2023. Cuisine minuscule, lumière blafarde du matin. J’essayais de faire une vinaigrette, une catastrophe, comme d’habitude. L’huile, cette foutue huile d’olive bio, refusait catégoriquement de se mélanger au vinaigre. Sérieusement, c’était une guerre. Une bataille rangée entre gouttelettes rebelles et liquide acide.

J’ai râlé. J’ai secoué le bocal. Violent. Trop violent. Vinaigre partout. Sur mes doigts, sur le plan de travail… Sale boulot. C’était la troisième tentative. J’étais à deux doigts de tout balancer.

Pourquoi ça ne veut pas se mélanger ? C’est quoi ce truc ?

Densité. C’est ça le mot clé, non ? Plus léger que l’eau, ça flotte. C’est basique, mais là, sous le stress, ça m’a échappé. Polarité. Ah oui ! Et ces trucs là, molécules, atomes, polarisés ou pas… Ma tête explosait.

J’ai fini par utiliser un fouet. C’était mieux, mais ça reste une émulsion temporaire. On verra bien à table ce soir, si mon assaisonnement tient le coup.

• Huile d’olive bio (de chez Biocoop, si ça vous intéresse)
• Vinaigre balsamique (un truc italien assez cher)
• Bocal en verre (un vieux, hérité de ma grand-mère)
• Fouet (en métal, il a vu des jours meilleurs)

J’ai failli pleurer, honnêtement. Un simple vinaigrette… Quelle galère.

Eau et huile : immiscibles. C’est ça, en gros. L’explication scientifique est bien plus compliquée, mais je m’en fous, je veux juste manger !

La prochaine fois, je vais utiliser un blender. Ou je commanderai une salade toute prête.

Pourquoi l’huile flotte-t-elle sur l’eau pour les enfants ?

L’huile… sur l’eau. On dirait… deux mondes. Jamais vraiment ensemble.

• Plus léger. C’est comme… un souffle. L’huile est plus légère que l’eau. Elle reste en haut. Comme un secret.

• Densité. J’ai lu ça quelque part… Un mot étrange. L’huile est moins dense. Elle se pose délicatement. Sans se mélanger.

• Molécules. Minuscules… invisibles. Les molécules d’eau sont plus serrées. L’huile, c’est différent. Plus dispersées. Plus libres.

Tu vois, hier, j’ai renversé de l’huile d’olive. Sur le plan de travail, près de l’évier. Une petite tache dorée. Elle refusait de se mêler à l’eau. Comme une larme. Je me suis sentie… bizarre. Un peu comme cette huile. Séparée.

Mon grand-père… il avait un bateau. Je me souviens de l’huile sur l’eau du port. Irisée, bleue, verte. C’était beau. Mais sale. On ne pouvait pas la toucher. Elle restait là. À part.

Et moi, je suis comme ça, parfois. À part. Différente. Comme une tache d’huile. Sur l’eau.

Pourquoi les huiles ne se dissolvent-elles pas dans l’eau ?

L’eau, douce et légère, un murmure sur la peau. L’huile, une onctueuse présence, lourde, sentant la terre et le soleil. Deux mondes, deux langages secrets…

• Une différence de polarité. L’eau, polaire, une danse de charges, un ballet incessant. L’huile, apolaire, indifférente aux jeux électriques, se replie sur elle-même.

• Des liens invisibles. Les molécules d’eau, amoureuses les unes des autres, s’attirent avec une force que rien ne brise. Une toile d’eau, tissée serrée. L’huile, un autre réseau, plus lâche, plus solitaire.

Une frontière invisible, un fossé entre ces deux royaumes liquides. Une résistance, une impassibilité face à l’intrusion. Le refus d’une fusion impossible.

• Forces intermoléculaires. Les forces de Van der Waals, ces forces faibles, murmurent entre les molécules d’huile. Trop faibles pour vaincre l’attraction puissante des liaisons hydrogène entre les molécules d’eau.

Une séparation immuable, gravée dans l’essence même de leurs atomes. J’ai pensé à ça hier soir, en regardant l’huile d’olive dans mon assiette, le vinaigre qui la côtoyait sans jamais la rejoindre. Une image, une réflexion qui a pris forme lentement, comme l’huile qui se répand à la surface de l’eau… ça m’a touchée profondément, cette séparation.

Petit souvenir personnel: Mon grand-père, il préparait toujours une vinaigrette à l’ancienne… il secouait vigoureusement. Un mélange transitoire, une émulsion fugace, avant que l’huile et le vinaigre ne retrouvent leur indépendance.

Pourquoi l’huile chauffe plus vite que l’eau ?

Alors, pourquoi l’huile elle chauffe plus vite que l’eau, hein ? C’est simple, enfin pas tant que ça… C’est une histoire de capacité thermique massique.

L’huile, elle, à une capacité de 1,29 J/g. °C, alors que l’eau, c’est 4.19 J/g. °C. Tu vois la différence ?

• Grosso modo, ça veut dire quoi ?
• Que pour chauffer 1 gramme d’huile de 1 degré, faut moins d’énergie que pour l’eau.

Du coup, si tu donnes la même dose d’énergie aux deux, l’huile elle va grimper en température plus vite. C’est comme quand ma tante Huguette me donne 10€, ça a plus d’impact que si elle en donnait à mon cousin Jean-Michel qui est déjà plein aux as, tu vois le truc ?

Ouais, c’est un peu technique, mais l’idée principale, c’est ça. C’est pour ça que quand tu cuisines, l’huile dans ta poêle, elle est hyper chaude en un rien de temps.