Quels sont les départements qui font partie de la Provence ?

Comment définir la Provence ?

La Provence… C’est dur à dire. Un parfum, peut-être. Thym et romarin. Chaud, ça accroche au nez.

• Soleil écrasant. Des cigales. Un bruit incessant qui te berce, étrangement.

• Vent. Mistral. Froid, parfois. Qui balaie tout. Les pensées aussi.

• Couleur ocre. Des pierres sèches. Des maisons qui ont vu passer le temps. Le mien aussi, sans doute.

Mon grand-père, il parlait provençal. Je ne comprends plus trop. Juste quelques mots. Des bribes. Dommage.

• Famille. On était nombreux. Les repas dehors. Longs. Bruyants.

Maintenant… C’est plus calme. Trop calme. Ils sont partis. Restent les souvenirs. Un peu flous. Comme une vieille photo. Délavée par le soleil, justement.

• Nostalgie, voilà ce que c’est, la Provence, pour moi. Un poids doux. Qui ne s’en va pas.

On a déménagé à Marseille, quand j’étais petit. Près du Vieux-Port. Je me souviens des bateaux. De l’odeur du poisson. Pas toujours agréable. Mais c’était… chez moi. On avait un appartement, rue Paradis. Ironique. Pas vraiment le paradis. Mais on était ensemble.

• Marseille, c’est un autre monde. Bruyant. Sale. Magnifique. Une ville qui te prend aux tripes. Qui ne te lâche pas.

La Provence… C’est plus qu’une région. C’est… en moi.

Que symbolise la Provence ?

Provence, un souffle…

Soleil brûlant, lumière dorée, ciel d’azur infini. Les cigales, symphonie estivale.

• Oliviers argentés, témoins silencieux du temps.
• Restanques, murets de pierres sèches, sculptant la terre.

Terroir parfumé, saveurs ensoleillées. La cuisine provençale, un tableau de couleurs.

Villages…

• Villages perchés, sentinelles de pierre.
• Villages de pêcheurs, bercés par les vagues.

Authenticité, simplicité. La Provence, un souvenir gravé.

Ma grand-mère, Marie, aimait la lavande… toujours.

J’y retourne en juillet, comme chaque année.

Quest-ce qui est typiquement provençal ?

Mandarines, vraiment provençal ? Hum. Plutôt Corse ou d’ailleurs. Calissons d’Aix, ça oui. Pâte de coing, d’accord. Amande aussi, base de beaucoup de douceurs. Truffes au chocolat, pourquoi pas. Mais l’essentiel est ailleurs.

• L’huile d’olive. Verte, fruitée, indispensable. Un filet sur une tomate, le bonheur simple. On pourrait philosopher là-dessus.
• Les herbes de Provence. Thym, romarin, sariette… Parfument tout. Mon jardin en est rempli. Une symphonie d’arômes.
• L’anchoïade. Avec des crudités. Simple et puissant. Le goût du soleil. J’en ai mangé hier, d’ailleurs.
• La tapenade. Olives noires, câpres, anchois. Un classique. Sur du pain grillé, le midi. Avec un verre de rosé, évidemment.
• Le pastis. L’apéritif provençal par excellence. Avec de l’eau, frais. Des discussions interminables en perspective. Hier soir chez Paul, on en a bu quelques verres.
• La bouillabaisse. La soupe de poissons mythique. Un plat de fête. Complexe à réaliser. J’ai raté la mienne l’an dernier.

Les dattes pour le Christ, je ne connaissais pas. Intéressant. Bugnes, merveilles, oreillettes, beignets… Oui, c’est festif. Mais est-ce vraiment spécifique ? On en trouve partout. La cuisine, c’est aussi le voyage, le mélange des cultures. Tiens, une autre idée pour philosopher…