Qui ne peut pas faire de microblading ?

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Le microblading est contre-indiqué pour les personnes sous anticoagulants (aspirine, anti-inflammatoires) risquant hémorragies ou ecchymoses. Dautres pathologies peuvent également empêcher la pratique de ce soin semi-permanent. Une consultation préalable est indispensable.

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Microblading : à qui cette technique est-elle déconseillée ?

Le microblading, technique de maquillage semi-permanent des sourcils promettant un résultat naturel et précis, séduit de plus en plus. Cependant, cette intervention, bien que généralement sûre, n’est pas adaptée à toutes les personnes. Avant de vous lancer, il est crucial de comprendre les contre-indications afin d’éviter les complications et d’obtenir le meilleur résultat possible.

Les anticoagulants : un frein majeur. L’une des contre-indications les plus importantes concerne la prise d’anticoagulants. Médicaments comme l’aspirine, certains anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les anticoagulants prescrits suite à une intervention chirurgicale, augmentent significativement le risque d’hémorragie. Or, le microblading, impliquant de petites incisions superficielles, peut entraîner des saignements importants et des ecchymoses étendues chez les personnes sous traitement anticoagulant. Ces saignements compromettent la précision du tracé et la qualité du résultat final, pouvant même entraîner des complications post-intervention.

Au-delà des anticoagulants : d’autres pathologies à prendre en compte. La liste des contre-indications ne s’arrête pas là. Certaines pathologies dermatologiques peuvent empêcher la réalisation du microblading, notamment :

  • Maladies de peau actives: Psoriasis, eczéma, dermatite, acné sévère ou toute autre affection cutanée inflammatoire active au niveau des sourcils contre-indiquent fortement la procédure. La peau irritée et fragilisée est plus sensible aux infections et à la mauvaise cicatrisation.

  • Diabète non contrôlé: Un diabète mal équilibré peut compromettre la cicatrisation et augmenter le risque d’infection. Un suivi médical rigoureux et une glycémie stable sont essentiels avant d’envisager un microblading.

  • Problèmes de coagulation sanguine: Au-delà de la prise d’anticoagulants, des troubles de la coagulation sanguine peuvent rendre le microblading risqué en raison d’un risque accru d’hémorragies incontrôlées.

  • Grossesse et allaitement: Bien que des études spécifiques manquent, il est souvent conseillé de reporter le microblading pendant la grossesse et l’allaitement. Les changements hormonaux peuvent influencer la cicatrisation et la réaction de la peau aux pigments. De plus, l’utilisation de certaines anesthésies locales peut être déconseillée durant ces périodes.

  • Antécédents de chéloïdes ou de cicatrices hypertrophiques: Ces personnes ont tendance à développer des cicatrices excessives. Le microblading, impliquant des micro-lésions cutanées, pourrait entraîner la formation de chéloïdes disgracieux au niveau des sourcils.

Une consultation préalable est indispensable. Avant toute intervention de microblading, une consultation approfondie avec un professionnel qualifié est primordiale. Il est impératif de lui communiquer l’intégralité de votre historique médical, y compris la prise de médicaments, les allergies et les pathologies éventuelles. Seul un praticien compétent pourra déterminer si vous êtes une candidate appropriée pour ce traitement et vous conseiller au mieux. N’hésitez pas à poser toutes vos questions afin de prendre une décision éclairée et en toute sécurité. Votre santé et la qualité du résultat final en dépendent.

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