Est-il sécuritaire de cuisiner avec une poêle rouillée ?

Alors, cette histoire de poêle rouillée… C’est un peu comme une vieille histoire de famille, vous voyez ? On a tous, je crois, au fond d’un placard, une poêle qui a connu des jours meilleurs. La question, c’est : est-ce qu’on peut encore s’en servir sans risquer de finir à l’hôpital ?

Bon, soyons clairs : théoriquement, avaler un peu de rouille, de l’oxyde de fer, ça ne va pas vous tuer. C’est pas vraiment toxique, enfin, pas au point de… enfin vous voyez. Mais, est-ce qu’on a vraiment envie d’en manger ? Moi, non, clairement.

Et puis, le vrai problème, à mon avis, c’est pas tant la rouille elle-même. C’est plutôt l’état général de la poêle. Si elle est rouillée, c’est qu’elle a été maltraitée, non ? Elle est peut-être rayée, la surface abîmée… Et là, on rentre dans un autre registre.

Parce que, imaginez, vous faites cuire des œufs sur une poêle rouillée et toute égratignée. Déjà, ça va accrocher, c’est sûr. Et après, comment on la nettoie ? On frotte comme des malades ? Et si, malgré tout, il reste des petites particules d’aliments coincées, des bactéries qui se développent ? Berk.

Franchement, je me souviens d’une fois, j’avais essayé de sauver une vieille poêle comme ça. Une vraie galère ! Les œufs ont accroché comme jamais, j’ai passé une heure à la nettoyer, et au final, j’ai eu l’impression d’avoir plus de crasse que de propreté. Bref, une perte de temps et une perte d’œufs.

Alors, oui, si vous faites bouillir de l’eau dans une poêle rouillée, le risque est probablement minime. Mais sérieusement, est-ce que ça vaut le coup de prendre le risque ? Est-ce qu’on ne serait pas mieux avec une poêle en bon état, qui chauffe bien, qui se nettoie facilement, et qui ne nous donne pas l’impression de jouer à la roulette russe à chaque repas ?

Je sais pas vous, mais moi, je préfère investir dans une bonne poêle que dans une consultation chez le gastro-entérologue. Non ?