Comment faire baisser sa ferritine naturellement ?

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Pour réduire naturellement votre taux de ferritine, privilégiez une alimentation pauvre en fer. Diminuez votre consommation de viandes rouges, dabats (foie, rognons), de crustacés comme les moules et de poissons gras comme les sardines. Cette approche diététique peut aider à limiter labsorption du fer par lorganisme.

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Réduire naturellement son taux de ferritine : une approche holistique

Un taux de ferritine élevé, indicateur de surcharge en fer, peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. Si votre médecin vous a conseillé de réduire votre taux de ferritine, il est important de suivre ses recommandations. Cependant, une approche complémentaire, naturelle et holistique, peut soutenir ce processus. Notez que cette approche ne se substitue en aucun cas à un traitement médical et doit être discutée avec votre professionnel de santé.

L’alimentation : la pierre angulaire de la régulation de la ferritine

La première étape pour diminuer naturellement sa ferritine repose sur une alimentation contrôlée, pauvre en fer hémique (fer d’origine animale, plus facilement assimilable). Il ne s’agit pas d’éliminer complètement le fer, élément essentiel, mais de modérer sa consommation. Voici quelques recommandations alimentaires clés :

  • Limiter les viandes rouges: Les viandes rouges sont riches en fer hémique. Privilégiez des portions plus modestes et optez pour des alternatives comme les volailles (poulet, dinde), en veillant à limiter la consommation des abats qui en contiennent des quantités importantes.

  • Éviter les abats: Foie, rognons, cervelle… ces organes sont particulièrement concentrés en fer. Il est conseillé de les éviter ou de les consommer très occasionnellement.

  • Attention aux fruits de mer: Moules, huîtres, palourdes et autres crustacés sont riches en fer. Réduisez leur consommation. De même, limitez les poissons gras comme les sardines et les anchois.

  • Modérer la consommation de légumineuses: Bien que contenant du fer non hémique (moins facilement assimilable), les légumineuses (lentilles, haricots, pois chiches) contribuent tout de même à l’apport en fer. Une consommation modérée est recommandée.

  • Intégrer des aliments favorisant l’élimination du fer: Certains aliments peuvent faciliter l’élimination du fer par l’organisme. Il s’agit notamment de certains fruits et légumes riches en vitamine C (agrumes, poivrons, kiwi) qui, paradoxalement, favorisent l’absorption du fer non hémique, mais peuvent également contribuer à son élimination si consommés en quantité importante et combinés à d’autres stratégies. Des études sont nécessaires pour confirmer cet effet.

  • Surveillance des compléments alimentaires: Certains compléments alimentaires peuvent contenir du fer. Il est primordial de vérifier la composition de vos compléments et d’en discuter avec votre médecin ou pharmacien.

Au-delà de l’alimentation : un style de vie global

Une approche holistique inclut également d’autres facteurs de style de vie :

  • Hydratation: Une bonne hydratation est essentielle pour l’élimination des toxines, y compris l’excès de fer.

  • Activité physique: L’exercice régulier améliore la santé globale et peut indirectement contribuer à une meilleure régulation du fer.

  • Gestion du stress: Le stress peut influencer l’équilibre du corps et il est important de le gérer efficacement par des techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga.

Conclusion:

Diminuer naturellement son taux de ferritine nécessite une approche multifactorielle et personnalisée. L’alimentation joue un rôle crucial, mais elle doit être complétée par un style de vie sain et équilibré. N’oubliez pas que cette approche est complémentaire à un traitement médical et doit toujours être discutée avec votre médecin. Il est primordial d’adapter ces conseils à votre propre situation et à vos besoins spécifiques. Auto-médicamenter est dangereux, consultez toujours un professionnel de santé.