Comment faire pour avoir une bonne expression française ?

Comment faire pour avoir une vraie bonne expression française ? Oh là là, ça, c’est la question que je me suis posée des milliers de fois ! J’ai l’impression d’avoir passé ma vie à me battre avec la langue de Molière, parfois avec succès, parfois… moins. On dirait que certains mots me fuient, comme des poissons glissants entre les doigts.

Améliorer son français : mon chemin semé d’embûches (et de quelques victoires!)

Alors, le truc miracle ? Y’en a pas, je crois. Enfin, si, un seul : lire, lire, lire ! Mais pas n’importe comment, hein. Pas comme à l’école, avec le nez collé au livre et le sentiment d’une corvée interminable. Non ! Il faut trouver son truc à soi. Moi, par exemple, j’adore me perdre dans les romans de Simenon. J’en lis un chaque mois, au moins. Le style est simple, direct, mais tellement efficace. Ça me file des idées, des expressions, des trucs que j’intègre naturellement à mon vocabulaire. Et puis, parfois, je me surprends à utiliser des tournures de phrases que je n’aurais jamais imaginées avant, c’est magique !

Et les magazines ? Ah oui ! Je me souviens, il y a quelques années, j’avais acheté “Télérama” juste pour le plaisir, et j’ai découvert tout un univers de vocabulaire que je ne connaissais pas du tout. Je me suis même amusée à noter des mots compliqués sur un petit carnet – j’en ai encore plein ! (Des dizaines, même, je suis une vraie maniaque du vocabulaire, je l’avoue). Mais bon, je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure méthode.

Enfin, le plus important, c’est de lire ce qui vous passionne. Moi, les romans policiers, ça marche. Vous, peut-être que c’est la poésie, les articles scientifiques ou les bandes dessinées ? L’important, c’est de trouver son rythme, son propre plaisir. Sans ça, on s’ennuie, et hop, la motivation s’envole comme un oiseau. Et puis, parfois, je me dis, qu’est-ce que ça sert de lire si on ne parle pas ? Je crois qu’il faut un équilibre, non ? C’est comme pour le sport, si vous ne pratiquez pas, vous ne progressez pas.
Bref, la route est longue, et semée d’embuches. Mais avec de la persévérance… peut-être qu’un jour, j’arriverai à parler un français parfait ! Ou pas… On verra bien !