Comment savoir si on est compatible en amour ?

Comment savoir si on est vraiment compatible en amour ? Ah, cette question… elle me hante, elle nous hante tous, non ? J’ai passé des années à me poser ça, à décortiquer chaque rendez-vous comme si c’était une équation mathématique. On me disait : “regardez s’il partage vos valeurs, si vous avez les mêmes centres d’intérêt…” Facile à dire, hein ?

La compatibilité amoureuse, c’est pas juste une checklist, comme si on choisissait une nouvelle voiture. C’est… plus complexe, beaucoup plus. C’est un truc… viscéral. Tu sais, comme la fois où j’ai rencontré Thomas, au festival de jazz de Nîmes. On a passé des heures à discuter, pas de choses profondes hein, des bêtises ! On parlait de ses chats, de mon obsession pour les romans policiers, des gaufres qu’on avait mangées… mais j’ai senti… un truc. Une douce harmonie, si je peux me permettre cette expression un peu cucul.

On rit ensemble, c’est sûr, des fous rires qui te laissent le ventre douloureux… se souvenir de ça me fait sourire. On s’épaule aussi, lui, il était là quand ma grand-mère est décédée, il m’a tenu la main, sans rien dire, juste… présent. C’est ça, la compatibilité, je crois. Pas des grandes déclarations d’amour, mais les petits moments, les détails, la manière dont il me regarde quand je raconte une anecdote complètement idiote…

Et puis, il y a cette histoire de “vibrer à la même fréquence”. J’ai lu un article une fois, je crois que c’était sur Psychologies Magazine, ils disaient que 70% des couples qui durent ont des valeurs communes. 70% ! Ça fait beaucoup, non ? Mais bon, je ne suis pas sûre que les pourcentages résument tout. Avec Thomas, on a des différences, des fois, on se dispute même – sur la manière de ranger le frigo, par exemple, une vraie tragédie ! Mais on se comprend, on se respecte, on apprend l’un de l’autre.

On grandit ensemble, ça c’est certain. Et c’est ça le plus beau, je pense. C’est lui/elle, c’est cette certitude, ce sentiment indescriptible que tu ne peux pas vraiment expliquer, juste… ressentir. Et ça, ça n’a pas de prix, comme on dit. Mais pour le frigo… on verra !