Quel est le col le plus dur du monde ?

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Ah, le Mortirolo... Rien que dy penser, jen ai les cuisses qui brûlent ! Pour moi, cest LE col qui fait mal, celui qui te fait douter de ta passion pour le vélo. Ce versant de Mazzo di Valtellina, cest juste un mur. Ces pourcentages qui ne descendent jamais, cette pente impitoyable... Cest une vraie épreuve de volonté, un défi personnel plus quune simple ascension. Un enfer, mais un enfer quon est fier davoir vaincu !

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Quel est le col le plus dur du monde ? Pff, question piège ! Comme si on pouvait vraiment le mesurer, hein ? C’est tellement subjectif… Pour moi, en tout cas, c’est le Mortirolo. Rien que d’y penser, j’ai des frissons, et une drôle de sensation dans les jambes, comme si j’avais encore les crampes…

Ah, le Mortirolo… Ce nom, il résonne comme une malédiction douce-amère. Je me souviens, l’été dernier, mon Dieu, qu’est-ce que c’était dur ! J’avais préparé ça pendant des mois, des séances d’entraînement intensives, j’avais même suivi un régime spécial (bon, ok, j’ai quand même craqué sur une glace, une fois…). Et là, face à ce mur de béton, pardon, de bitume, j’ai failli abandonner. Sérieusement, à plusieurs reprises, j’ai pensé à pousser le vélo jusqu’en bas, à rentrer à la maison, pleurer un bon coup dans ma soupe et oublier tout ça.

Ce versant depuis Mazzo di Valtellina… c’est pas juste une côte, c’est une punition ! Ces pourcentages… je crois qu’il y a des moments où ça dépasse même les 18%, non ? Je me rappelle avoir regardé mon compteur, les yeux exorbités, en me disant : “Mais c’est quoi ce truc ?” Une vraie torture! Mais bon, il parait que les pros atteignent des pointes à 25%… Je les plains !

Et puis, il y a cette pente… implacable, sans répit, sans un seul moment de répit, vraiment ! Tu pédales, tu pédales, et tu as l’impression de ne jamais avancer. À un moment, j’ai même cru voir des extraterrestres, tellement je devais être à bout. C’était une vraie épreuve mentale, plus qu’une épreuve physique, je crois.

Mais… arriver en haut… là, c’est autre chose. La vue, l’exaltation… Ce sentiment de fierté immense, cette satisfaction incroyable, ça efface tout. Tu te dis : “J’ai réussi ! J’ai vaincu le Mortirolo !” C’est une victoire sur soi-même, un enfer, oui, mais un enfer dont on ressort grandi, transformé, même si on est complètement rincé, les jambes comme du béton. Voilà, c’est ça, le Mortirolo pour moi. Mon Everest à vélo.