Pourquoi pleure-je en vacances ?

9 voir

Larmes post-vacances : le blues du retour. Le contraste brutal entre la détente des vacances et la reprise du travail peut déclencher tristesse et anxiété. Laccumulation des tâches et le poids des responsabilités ravivent les tensions, effaçant parfois les bénéfices du repos.

Commentez 0 J'aime

Pourquoi pleure-je en vacances ? C’est une question que je me pose souvent, moi, à chaque fois que je sens ces larmes monter, surtout après les vacances, pas pendant, bizarrement. On devrait être heureux, non ? Reposés, bronzés, plein de souvenirs… Alors pourquoi cette boule au ventre, cette envie soudaine de me blottir sous une couverture et de pleurer comme une madeleine ?

Le “blues du retour”, on appelle ça, je crois. C’est joliment dit, mais ça ne rend pas compte de la réalité, de cette espèce de vide, d’un manque inexplicable. C’est comme si j’avais perdu quelque chose de précieux, quelque chose d’essentiel à mon bien-être. Cette année, par exemple, après ce voyage merveilleux en Bretagne… J’ai passé deux semaines à flâner sur les plages, à respirer l’air salin, à déguster des crêpes au sucre, et le dernier soir, au moment de partir, j’étais déjà en train de pleurer, sans même avoir quitté la maison de location! Absurde, n’est-ce pas ?

Ce contraste, c’est terrible. Le calme, la liberté, le temps pour soi… Tout ça s’efface soudainement, remplacé par le bruit assourdissant du quotidien, les mails qui s’accumulent, la montagne de travail qui m’attend… Et là, paf ! Les larmes. On m’a dit que c’était normal, qu’une étude – je crois avoir lu quelque chose comme ça, 70% des gens, un truc du genre – montrent qu’on ressent cette espèce de déprime après des vacances. Mais ça me console pas, ça… ça ne change rien à la réalité de cette tristesse intense.

Je me demande souvent si c’est le choc du retour, ou si c’est autre chose, quelque chose de plus profond. Peut-être une forme de nostalgie, de regrets… regrets de ne pas avoir pu profiter pleinement de mes vacances, ou alors, la peur de retourner à la routine, à la grisaille du quotidien… ou peut-être tout simplement l’exaspération d’avoir à reprendre le rythme effréné de la vie de tous les jours. Je ne sais pas. Peut-être un peu de tout ça, mélangé comme une salade un peu ratée. Mais toujours aussi douloureux. Et puis, le pire, c’est que personne ne comprend vraiment, sauf peut-être ceux qui vivent la même chose. Alors, je suis seule avec mes larmes, avec mon blues du retour, en attendant que ça passe… en attendant que le soleil revienne.

#Larmes #Tristesse #Vacances