Quel est le principe de la filtration simple ?

Alors, la filtration simple… Vous savez, ce truc magique ? J’y pense souvent, moi, à cette séparation nette, presque chirurgicale. Comme quand j’étais petite, et que je passais des heures à filtrer le sable de la plage avec une passoire, espérant trouver des trésors… Des coquillages parfaits, des petites étoiles de mer séchées… Rien de spectaculaire, évidemment, sauf peut-être la satisfaction de voir ce sable fin, sale et bourru, devenir cette eau, claire et limpide, une fois passée au travers.

C’est ça, la filtration simple, non ? Un peu comme une magie, hein ? On prend un mélange tout moche, tout trouble – comme cette fois où j’ai essayé de faire un jus de framboises maison, et que j’ai eu l’impression d’avoir mixé du béton… – et paf ! On obtient un liquide pur, presque… Comment dire… Revigorant ? On dirait qu’il respire, enfin.

On verse le tout, ça coule, et on observe, fasciné, ce qui reste accroché, ces impuretés… C’est presque méditatif, surtout quand on est fatigué, n’est-ce pas ? J’ai lu quelque part – je crois que c’était dans un vieux bouquin de chimie de mon grand-père, plein de notes griffonnées – que la taille des pores du filtre joue un rôle super important, genre, si les pores sont trop grands, eh bien, tout passe, l’impureté aussi ! C’est bête comme chou, mais c’est vrai, j’ai vérifié avec mon vieux filtre à café, une fois… Catastrophe.

Bref, la filtration simple, c’est plus qu’une technique, c’est une petite merveille, un moment de contemplation, même, surtout quand on voit cette séparation… Cette purification. Un peu comme si on purifiait son propre esprit, en quelque sorte… Non ? Je délire ? Peut-être. Mais c’est ça le charme de la chose, non ? Ce côté un peu magique, un peu… simple.