Quelle hormone fait friser les cheveux ?
La Ménopause et le Frisage des Cheveux : Un Rôle Hormonal Insoupçonné ?
La ménopause, cette étape majeure de la vie féminine, s’accompagne de nombreux bouleversements physiques, dont certains impactent directement l’apparence, notamment la chevelure. Alors que l’on parle souvent de la chute de cheveux liée à la baisse d’œstrogènes, un autre phénomène souvent observé est le changement de texture, et notamment l’apparition ou l’accentuation de frisotis. Mais quelle est l’hormone directement responsable de ce frisage accru ? La réponse n’est pas aussi simple qu’un lien direct avec une hormone unique. Il s’agit plutôt d’un effet indirect et complexe lié à la diminution des œstrogènes.
Contrairement à une idée reçue, aucune hormone spécifique ne “fait friser” les cheveux. La forme des cheveux, droite, ondulée ou bouclée, est déterminée génétiquement par la forme du follicule pileux. Cependant, les hormones, et particulièrement les œstrogènes, jouent un rôle crucial dans le maintien de l’hydratation, de l’élasticité et de la brillance de la fibre capillaire.
Avec la ménopause, la baisse significative d’œstrogènes affecte la production de sébum, une substance naturellement grasse qui hydrate et protège le cheveu. Cette diminution de sébum rend les cheveux plus secs et plus fragiles. Cette sécheresse accrue est un facteur majeur dans l’apparition ou l’accentuation du frisage. Les cheveux secs ont tendance à absorber davantage d’humidité de l’air, ce qui provoque un gonflement irrégulier de la fibre capillaire, entraînant ainsi des frisotis et un aspect rêche.
De plus, la baisse d’œstrogènes peut également influencer la structure même du cheveu. La kératine, protéine essentielle à la solidité et à la souplesse du cheveu, peut être moins bien produite ou moins efficacement structurée, contribuant à la fragilité et au frisage.
En résumé, si aucune hormone n’est directement responsable du frisage, la diminution des œstrogènes à la ménopause déclenche une cascade d’événements qui conduisent à la sécheresse et à la fragilité des cheveux. Ces modifications de la structure capillaire favorisent l’apparition ou l’aggravation des frisotis, transformant des cheveux ondulés en une chevelure sèche, frisée et rêche. Il est donc essentiel de comprendre ce mécanisme hormonal pour adopter les bons soins capillaires et pallier les effets indésirables de la ménopause sur la chevelure. Une hydratation intense, l’utilisation de produits adaptés aux cheveux secs et fragilisés, ainsi qu’une alimentation équilibrée peuvent aider à maintenir une chevelure saine et soyeuse malgré les changements hormonaux.
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