Quand agit la levure de bière ?

Quand est-ce que la levure de bière agit, au juste ? C’est une question que je me pose souvent, moi, parce que j’en prends depuis des années, parfois avec enthousiasme, parfois un peu à reculons… Avant les repas, comme je le fais ? Ah, ça me semble logique, comme si on préparait le terrain, on mettait le corps en condition pour la fête qu’on lui promet, un festin riche en vitamines et minéraux… Surtout après mes journées de folie, où je me nourris plus ou moins bien, avec ce fameux sandwich au jambon-fromage vite avalé devant l’ordi…

Je me souviens de cette fois, pendant mes études, où j’en prenais des kilos… Enfin, pas des kilos, exagération ! Mais presque une grosse boîte par mois ! Je croyais sincèrement que ça allait me donner une force herculéenne, me transformer en Wonder Woman… J’avais lu sur un site (je ne me souviens plus lequel, internet est un océan…), que ça améliorait la digestion. Et puis, honnêtement, j’avais une digestion… comment dire… peu réjouissante ? Alors, j’y croyais dur comme fer. Aurais-je été plus forte ? Peut-être un peu, psychologiquement en tout cas ! Le placebo, c’est puissant, hein ?

Mais bon, le goût… là, c’est une autre histoire. On dirait un peu du terreau, non ? Sauf que le terreau, au moins, il sent la terre, ça, on s’y attend. Alors que la levure, cette petite poudre beige… On a l’impression de manger de la poussière, ou de l’histoire, je ne sais pas. Et puis, parfois, ça me laisse une drôle de sensation de lourdeur, un petit peu nauséeux même… Est-ce que c’est la levure ? Ou est-ce que c’est juste moi ? Il faudrait que je teste un jour sans, pour comparer… Mais le courage me manque ! Donc, je continue ma petite routine… avant les repas, avec cette espèce de petite prière silencieuse, en espérant que ça marche vraiment, au-delà de l’effet placebo…