Pourquoi 36 ATP et non 38 ?

Pourquoi seulement 36 ATP, et pas les 38 promis ? Ah, ça, c’est une question qui me turlupine depuis des années, depuis mes cours de biocell en fac, même! On vous vend le truc comme un deal parfait, la respiration cellulaire, une usine à ATP super efficace, 38 molécules d’énergie par glucose… Sauf que voilà, c’est pas tout à fait ça. On se retrouve avec deux ATP de moins, comme si on avait un paquet de bonbons dont on nous a volé deux chocolats… frustrant, non ?

Je me souviens d’un prof, un vieux monsieur, la barbe toute blanche, qui essayait de nous l’expliquer. Il parlait de navettes, de malate-aspartate, de glycérol-3-phosphate… des mots qui sonnaient bien mais que j’arrivais pas à vraiment visualiser, à comprendre. C’est comme si on nous racontait une histoire à rebondissements, mais avec des termes techniques compliqués, tu vois ? Et ces deux ATP manquants… on dirait une punition, un petit quelque chose que la nature nous garde pour elle.

Alors, 36 ATP au lieu de 38… c’est une perte significative, ou pas vraiment ? Je me suis toujours posé la question. J’imagine les molécules, ces petites bêtes, se précipitant à travers la membrane, et deux d’entre elles se perdent en route… peut-être qu’elles se sont égarées, comme moi quand j’étais petite dans les grandes surfaces! Ou peut-être qu’elles ont tout simplement choisi de prendre un chemin plus long, plus pittoresque ? On ne le saura jamais.

Mais bon, au final, 36 ATP, c’est quand même un sacré paquet d’énergie! Suffisamment pour que je puisse faire ma course à pied le matin (même si j’en suis toujours aussi fatiguée après, haha!), pour que mon cerveau fonctionne (ou essaie de fonctionner!) toute la journée, et même pour que j’écrive ces quelques lignes, non? Alors, même si on en perd deux en chemin, on peut pas trop se plaindre, non ? C’est peut-être ça, le charme de la vie, cette petite imperfection qui nous rappelle que rien n’est jamais parfait, même en biochimie!