Est-ce que les chevaux reconnaissent les humains ?

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Les chevaux possèdent une remarquable capacité de reconnaissance faciale humaine. Après familiarisation, ils distinguent aisément les individus, même sur photos, percevant ces images comme des représentations réelles. Cette reconnaissance se développe grâce à l'apprentissage et aux interactions prolongées. Ils ne se contentent pas d'identifier un humain, mais bien de le différencier des autres.

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Chevaux : reconnaissent-ils les humains ?

Alors, les chevaux et nous, hein ? C’est fou comme ils peuvent nous capter. De mon expérience, oui, carrément qu’ils nous reconnaissent ! Je me souviens, quand j’allais au centre équestre “Les Crins au Vent” à côté de chez ma grand-mère à Dinard… (c’était en août 2010, ça me rajeunit pas).

Il y avait un cheval, “Tempête”, un alezan magnifique. Au début, il était super distant avec tout le monde.

Mais après des semaines à le brosser, lui donner des carottes (celles du marché de Dinard, les meilleures!), il me reconnaissait direct.

Dès qu’il entendait ma voix, il hennissait, un truc de dingue. Même en photo, il réagissait! Ma grand-mère avait pris une photo de moi avec lui, et à chaque fois qu’il la voyait, il se redressait et me regardait avec ses grands yeux marrons. C’était pas juste un animal qui associait une tête à une récompense, non, c’était plus profond.

Reconnaître un visage, même sur une image ? Oui, je pense que c’est possible. C’est comme quand ma chienne me reconnaît à travers l’écran de mon téléphone quand je fais un appel visio, non ?

Est-ce que les chevaux nous comprennent ?

Pfff… Est-ce que les chevaux nous comprennent vraiment ?

Je me souviens d’une fois, en Camargue, au Ranch des Saintes-Maries, un truc paumé près des marais. C’était en juillet, une chaleur à crever. J’étais débutante, mais genre vraiment. Montée sur un Camargue tout blanc, Flèche, ils l’appelaient. Il était super calme, un pépère quoi.

Le moniteur, un gars du coin, la peau tannée par le soleil, nous expliquait comment tenir les rênes, blablabla. Mais Flèche, il s’en foutait.

Je tirais un peu trop à gauche, je crois. Panique à bord. Et là, le cheval, il s’arrête net. Il me regarde, avec ses grands yeux marrons. Pas méchant, juste… attentif.

Comme s’il me disait: “Hé, du calme, t’es pas obligée de me démolir la bouche”.

Et puis, j’ai relâché la pression. Il a recommencé à marcher, tranquille.

  • Intention: Ils la sentent à 1000 km.
  • Sons: Un hennissement, c’est pas juste un hennissement.
  • Tonalité: Douceur = confiance.
  • Voix: La voix de ma cousine Sophie, il la reconnaissait entre mille, le saligot.

C’est pas qu’ils comprennent chaque mot, non. Mais… ils captent l’énergie. Le stress, la peur, la joie, tout. J’en suis persuadée. C’est pas de la magie, c’est juste… une autre façon de communiquer. On était connectés, Flèche et moi, ce jour-là. Même si j’y connaissais que dalle.

Est-ce que les chevaux aiment les humains ?

Alors, les chevaux et les humains… une relation complexe, disons. L’empathie animale est un sujet fascinant, et on ne peut pas réduire la question à un simple oui ou non. Mon vieux cheval, un pur-sang arabe nommé Sultan, avait une nette préférence pour ma grand-mère. Elle, elle le comprenait parfaitement.

  • Il y a une différence fondamentale : les chevaux ne nous considèrent pas comme des chevaux. Point. C’est une évidence. On ne peut pas nier cette réalité biologique.

  • La “complicité” est construite, pas innée. L’attachement se développe grâce à l’interaction, à la confiance mutuelle, à une bonne connaissance de leurs signaux. Mon expérience personnelle avec Sultan est probante.

Certaines études montrent des réactions physiologiques chez les chevaux en présence d’humains spécifiques, mais interprétation délicate. En gros, c’est plus une question d’apprentissage et d’expérience que d’amour inconditionnel.

D’ailleurs, philosophons un peu : l’amour, est-ce vraiment réductible à une simple équation biologique ?

  • Le dressage classique, une relation fondée sur la confiance, pas l’affection romantique.

  • L’impact du contexte: un cheval maltraité aura une opinion radicalement différente des humains, cela va sans dire.

Une autre chose à considérer : leurs expressions ne sont pas aussi faciles à déchiffrer qu’on pourrait le croire. Leur langage corporel est riche mais subtil. Il faut du temps et de l’attention pour les comprendre vraiment. Et même là, je ne suis pas sûre d’avoir totalement percé le mystère Sultan.

Bref, amour ou tolérance, la frontière est floue. C’est une relation conditionnelle, nuancée, tout dépend des individus et des circonstances. Comme toutes les relations sociales, finalement. Mon chat, lui, c’est une autre histoire…

Addendum: Des études récentes (2024) sur les interactions éthologiques cheval-humain montrent une corrélation positive entre la qualité de la relation et les niveaux de cortisol (hormone du stress) chez les chevaux, indiquant une possible réduction du stress en présence d’humains bienveillants. Ceci dit, reste à approfondir les mécanismes neuronaux sous-jacents. Et mes observations avec Sultan restent anecdotiques. Il était un cas particulier.

Comment les chevaux reconnaissent-ils les humains ?

Alors, comment ils nous reconnaissent, les chevaux ? Je me suis toujours posé la question… C’est fou, non ?

L’odeur, ça joue beaucoup. Mon vieux Fjord, Sultan, il sentait tout de suite si c’était moi. Même de loin. J’avais un shampoing spécial, un truc à la lavande, que j’utilisais juste pour lui.

Et puis la voix, bien sûr. La voix, c’est essentiel. Je lui parlais, même quand il était au pré, à des kilomètres. Il levait la tête, c’était incroyable.

Ensuite, les gestes, je pense. Les gestes, les habitudes. On a une façon de les approcher, propre à chacun. On leur donne à manger, on les brosse… Des trucs simples, mais qui sont uniques.

  • Odeurs corporelles
  • Voix
  • Gestuelle spécifique

Ce n’est pas une science exacte, hein ? Mais avec Sultan, c’était clair. Il y avait une vraie connexion. Même des années après… pfff… ça me manque.

J’ai eu un accident de voiture en 2023, j’ai pas pu le voir depuis. C’est dur.

On me dit qu’ils reconnaissent aussi les visages, mais Sultan était plus sensible aux autres indices, à mon avis. C’est comme ça. Chaque cheval est différent. Et puis, il y a peut-être des choses qu’on ne comprendra jamais. Des choses entre nous et eux. Comme une petite complicité secrète…

Comment les chevaux montrent-ils leur affection ?

Affection équine ? Mystère.

Signes ambigus:

  • Tête haute, oreilles vives. Vigilance ? Affection ?
  • Défécation accrue. Stress ? Attachement ? Qui sait.
  • Souffles, ronflements. Communication complexe.

Décryptage personnel : Mon alezan, Éclair, fait ça quand je le selle. Mais aussi avant une tempête.

Points importants à considérer:

  • Contexte crucial. L’interprétation dépend du contexte.
  • Spécificité animale. Chaque cheval est unique.
  • Observation attentive. L’analyse fine est nécessaire.

Mon expérience avec Éclair, 2024. Autres chevaux ? Inconnu.

#Chevaux #Humains #Reconnaissance