Comment s'appelle la femelle du cabri ?

Décryptage : Chèvre, Étagne, ou Cabrette ? Le féminin de cabri et ses subtilités.

La langue française, riche en nuances, peut parfois semer le doute. Prenons le cas du cabri, ce jeune animal plein de vivacité. Si l’on sait qu’il deviendra un bouc, la question de sa contrepartie féminine reste souvent floue. On entend parfois “chèvre”, parfois “étagne”, et même “cabrette” dans certaines régions. Alors, comment s’y retrouver ?

Déjà, affirmons-le clairement : la femelle du cabri est une chèvre. Le terme “chèvre” est le terme générique et le plus approprié pour désigner la femelle, quel que soit son âge. Utiliser “chèvre” ne sera jamais une erreur.

La subtilité réside dans l’emploi du terme “étagne”. Contrairement à une idée répandue, “étagne” ne désigne pas systématiquement la femelle du cabri. En réalité, ce terme est plus spécifiquement associé à la femelle du bouquetin, un animal sauvage vivant en montagne. L’utilisation d'”étagne” pour la chèvre domestique est donc un abus de langage, même si on le rencontre parfois dans la littérature ou dans certaines régions. Il est préférable de réserver “étagne” pour le bouquetin afin d’éviter toute confusion.

Quant à “cabrette”, il s’agit d’un terme régional, principalement utilisé dans le centre de la France, pour désigner une jeune chèvre. On retrouve d’ailleurs cette racine dans le mot “chevreau”, qui désigne également un jeune individu. “Cabrette” est donc un synonyme de jeune chèvre, et non un terme générique pour la femelle.

En résumé :

• Chèvre: Terme générique et toujours correct pour désigner la femelle du cabri.
• Étagne: Spécifiquement la femelle du bouquetin. Son utilisation pour la chèvre domestique est un abus de langage.
• Cabrette: Terme régional désignant une jeune chèvre.
• Cabri: Désigne le petit, quel que soit son sexe, jusqu’à un certain âge.

Pour éviter toute ambiguïté, privilégiez l’utilisation du terme “chèvre”. C’est le terme le plus précis et le plus largement compris pour désigner la femelle du cabri. La précision lexicale permet non seulement une meilleure communication, mais aussi une meilleure appréhension de la richesse de la faune qui nous entoure.