Quels sont les 5 types de diabète ?

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Le diabète de type 2 se décline en plusieurs sous-types : lié à un déficit en insuline, à une insulinorésistance, à lobésité et propre aux personnes âgées. Ces sous-types représentent respectivement 18%, 15%, 22% et 39% des cas de diabète de type 2.
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Les différents types de diabète : une classification complexe

Le diabète, maladie chronique caractérisée par une glycémie élevée, se présente sous différentes formes. Bien que souvent perçu comme une entité unique, le diabète est en réalité un groupe de pathologies métaboliques qui partagent un dénominateur commun : un dysfonctionnement de la régulation de la glycémie. Ce dysfonctionnement peut se manifester de multiples manières, ce qui justifie une classification en différents types.

Parmi ces types, le diabète de type 2 est le plus fréquent. Alors que le diabète de type 1 est intrinsèquement lié à une destruction des cellules productrices d’insuline du pancréas, le diabète de type 2 est plus complexe, résultant d’une interaction entre plusieurs facteurs. Il n’est pas simplement une maladie unique, mais une entité hétérogène, se déclinant en différents sous-types qui influencent la manière dont la maladie évolue et répond aux traitements.

Cette variabilité repose sur des mécanismes physiopathologiques distincts. Ainsi, le diabète de type 2 peut se caractériser par :

  • Un déficit en insuline : Dans ce sous-type, le pancréas produit moins d’insuline que nécessaire pour réguler la glycémie. Ce déficit implique une diminution de la capacité du corps à transporter le glucose du sang vers les cellules. Ce sous-type représente 18% des cas de diabète de type 2.

  • Une insulinorésistance : Dans ce cas, les cellules du corps ne répondent plus efficacement à l’insuline, même si le pancréas la produit normalement. L’insuline produite est inefficace dans son rôle de régulation du glucose. Ce sous-type, qui représente 15% des cas, est souvent associé à des facteurs tels que l’obésité, le manque d’activité physique et un mode de vie sédentaire.

  • L’obésité : Elle agit comme un facteur aggravant et favorisant le développement de l’insulinorésistance et du déficit en insuline. En effet, l’accumulation de tissu adipeux peut perturber le métabolisme des glucides et interférer avec la régulation de la glycémie. Ce sous-type, représentant 22% des cas, est intimement lié à un mode de vie et une alimentation inadaptés.

  • Le diabète lié à l’âge : Avec l’avancée en âge, la régulation métabolique peut se dégrader, ce qui peut mener à un dysfonctionnement de la production et/ou de l’action de l’insuline. Ce sous-type, qui représente 39% des cas, souligne l’importance de la prise en charge précoce et adaptée en fonction de l’âge.

Comprendre ces différents sous-types est crucial pour adapter les stratégies de prévention et de traitement du diabète de type 2. Il est primordial de prendre en compte ces divers facteurs, qui sont susceptibles d’influencer l’évolution de la maladie et la réponse au traitement. Cette individualisation des soins permet une prise en charge plus efficace et plus personnalisée, favorisant ainsi une meilleure qualité de vie pour les patients.