Quelle est la bonne définition du diagnostic ?

Quelle est la vraie définition du diagnostic ? Pff, facile à dire, hein ? Comme si on pouvait enfermer ça dans une petite phrase toute nette. Pour moi, le diagnostic… c’est un tsunami émotionnel, parfois. Je me souviens de mon grand-père, le diagnostic de sa maladie, cette phrase du médecin… “cancer du poumon, stade avancé”. On aurait dû me filer un oreiller, j’en étais sûre. J’ai senti le sol se dérober sous mes pieds, vraiment. Un trou noir, quoi. Le diagnostic médical, c’est ça, une bombe qui explose dans ta vie, qui te laisse dans le vide, à attendre, espérer… prier, même.

Et puis il y a l’autre genre de diagnostic, celui plus… quotidien, disons. Comme quand j’ai essayé de comprendre pourquoi mon potager était une catastrophe cet été. Trop d’eau ? Pas assez de soleil ? Des limaces affamées ? J’ai passé des heures à éplucher les trucs, à chercher sur internet, à questionner les voisins, jusqu’à comprendre que c’était un manque de potassium dans la terre. Un simple manque de potassium ! Voilà, un diagnostic en somme, moins dramatique que celui de mon grand-père, forcément, mais qui m’a quand même soulagée. Un vrai poids en moins.

C’est fou, non ? Deux diagnostics, deux mondes. Mais au final, l’un comme l’autre, ça sert à ça : à comprendre. À mettre un nom sur ce qui cloche. À ouvrir une porte, même minuscule, vers une solution, une guérison, une réparation… même si on sait que pour certains problèmes, la “guérison” est un mot un peu… ambitieux. Un mot presque cruel, des fois. Mais on continue à chercher, on continue à espérer, n’est-ce pas ? Parce qu’au moins, avec un diagnostic, on sait à quoi on s’attaque. On a un ennemi, enfin. Un nom. Et c’est déjà ça, de gagner un petit bout de terrain face à l’inconnu.