Quelle émotion se cache derrière la colère ?

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La colère est un masque, souvent flamboyant, qui cache une souffrance plus profonde. On explose de rage, mais au fond, cest peut-être la peur qui nous tenaille, la tristesse qui nous ronge, ou la honte qui nous brûle. Elle jaillit parfois brutalement, nous laissant désemparés face à cette intensité, sans vraiment comprendre la vulnérabilité quelle tente maladroitement de protéger.

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Alors, la colère… c’est marrant, hein, comme on se met en colère ? Mais en fait, je me demande souvent, qu’est-ce qui se cache vraiment derrière tout ce rouge, ce bruit ?

On dit souvent que la colère est un masque. Un gros masque bien moche, je trouve. Un truc qui fait peur et qui éloigne les gens, mais… est-ce qu’on ne s’éloigne pas aussi de nous-mêmes, quand on est en colère ? Je crois que oui.

Parce que, soyons honnêtes, quand je pique une crise, ce n’est rarement juste de la colère. Tiens, par exemple, la dernière fois, j’ai explosé parce que mon fils avait encore laissé ses chaussures traîner dans l’entrée. Une explosion, hein ! Mais après, en me calmant, je me suis dit : “Attends, c’est juste les chaussures ? Vraiment ?” Et en fait, non. J’étais fatiguée, stressée par le boulot, et je me sentais complètement dépassée. La peur de ne pas être une bonne mère, peut-être ? Ou la tristesse de voir le temps filer si vite ?

On explose, on hurle… mais au fond, qu’est-ce qui nous fait si mal ? C’est quoi cette blessure qu’on essaie de cacher, même à nous-mêmes, en se cachant derrière ce mur de colère ? Est-ce que c’est la peur, comme on dit souvent ? La tristesse, bien sûr. La honte, aussi, parfois, ça m’est arrivé. La honte d’avoir dit quelque chose de stupide, la honte de ne pas être à la hauteur.

C’est comme un volcan en éruption, la colère. Toute cette lave qui jaillit… mais en dessous, il y a quoi ? Il y a de la vulnérabilité. C’est fragile, en fait, tout ça. On est fragile, et on a tellement peur de le montrer… Alors, on crie. On tape du poing. On se met en colère.

Mais peut-être que la prochaine fois, avant d’exploser, on pourrait essayer de se poser une seconde. Juste une seconde. Et se demander : “OK, je suis en colère, ça c’est clair. Mais… qu’est-ce que j’ai vraiment ?” Parce que je crois que c’est ça, le plus important : comprendre ce que la colère essaie de protéger. C’est un boulot de dingue, je sais, mais… ça vaut peut-être le coup, non ?