Quel médicament contre le mal des montagnes ?

Mal des Montagnes : Quel Médicament pour Surmonter l’Altitude ?

L’attrait des sommets est indéniable, mais l’ascension en altitude peut s’accompagner d’un invité indésirable : le mal des montagnes (MAM). Ce trouble, causé par une diminution de l’oxygène dans l’air, peut gâcher votre aventure. Heureusement, des solutions existent, allant des mesures simples à des médicaments spécifiques.

Identifier et Gérer un Mal des Montagnes Léger

Si vous ressentez des maux de tête, une fatigue inhabituelle, une perte d’appétit ou des nausées après une ascension, il est probable que vous souffriez d’un mal des montagnes léger. Dans ce cas, la meilleure approche est souvent la plus douce :

• Reposez-vous : Évitez tout effort physique supplémentaire et laissez votre corps s’acclimater à l’altitude.
• Hydratez-vous : Buvez beaucoup d’eau pour faciliter l’oxygénation de votre corps. Évitez l’alcool et la caféine, qui peuvent déshydrater.
• Descendez légèrement : Si les symptômes persistent ou s’aggravent, une descente, même modeste, peut apporter un soulagement significatif.

L’Acétazolamide (Diamox®) : Un Allié Préventif et Curatif ?

Lorsque l’ascension est prévue et que vous craignez de souffrir du mal des montagnes, ou si les symptômes persistent malgré les mesures de base, l’acétazolamide (Diamox®) peut être envisagé. Ce médicament agit en stimulant l’élimination du bicarbonate par les reins, ce qui acidifie le sang et stimule la respiration, facilitant ainsi l’acclimatation à l’altitude.

• Posologie typique : 250 mg deux fois par jour, généralement pendant trois jours.
• Prévention : L’acétazolamide peut être pris quelques jours avant l’ascension pour aider à prévenir le mal des montagnes.
• Traitement : Il peut également être utilisé pour soulager les symptômes existants.

Important : L’Acétazolamide n’est pas un remède miracle et ne dispense pas d’une acclimatation progressive. Il doit être utilisé en complément des mesures de base et sous la surveillance d’un médecin.

Quand Consulter un Médecin ?

Le mal des montagnes peut évoluer vers des formes plus graves, comme l’œdème pulmonaire de haute altitude (OPHA) ou l’œdème cérébral de haute altitude (OCHA), qui nécessitent une intervention médicale urgente.

Il est crucial de consulter un médecin si :

• Vos symptômes s’aggravent malgré les mesures de base.
• Vous présentez des difficultés respiratoires sévères.
• Vous avez des troubles de la coordination ou de la conscience.
• Vous toussez avec des expectorations rosées ou mousseuses.

En Conclusion

Le mal des montagnes ne doit pas vous dissuader d’explorer les merveilles de l’altitude. Une bonne préparation, une acclimatation progressive et, si nécessaire, l’utilisation judicieuse de l’acétazolamide, peuvent vous aider à profiter pleinement de votre expérience. N’oubliez jamais que la consultation d’un professionnel de la santé est essentielle pour un diagnostic précis et une prise en charge adaptée. La montagne est magnifique, mais elle exige respect et prudence.