Quel est le pays avec le plus de burn-out ?

Quel est le pays avec le plus de burn-out ? A cette question, je n’ai pas de réponse précise, mais l’idée même me fait froid dans le dos. Ces statistiques… Deux tiers des salariés en Roumanie et en Pologne, vous imaginez ? Plus des deux tiers ! C’est… c’est monstrueux. J’ai une amie, Laura, qui a craqué comme ça, d’un coup. Elle était cadre dans une grosse boîte, toujours souriante, toujours disponible… jusqu’au jour où elle s’est effondrée. Elle est partie, a tout quitté. Et ça, ça me hante.

On parle de chiffres, de pourcentages… mais derrière, il y a des vies. Des vies brisées, comme on dit. C’est facile de dire “plus de la moitié des salariés en France et en Allemagne sont concernés”, mais essayez de vous imaginer la réalité. C’est votre voisin, votre frère, votre meilleure amie, épuisée, à bout de souffle, avec l’impression de ne plus rien valoir. Pourquoi personne ne réagit plus fort ? Est-ce qu’on attend qu’il y ait des morts avant de prendre le problème au sérieux ? Parce que là, on est vraiment sur le fil du rasoir.

J’ai lu quelque part, je sais plus où, peut-être un article sur le sujet… qu’il y avait une étude, je crois, qui montrait un lien direct entre le nombre d’heures travaillées et le risque de burn-out. Pas étonnant, non ? Quand je vois mon frère, lui aussi dans une boîte un peu “toxique”, arriver à 23h tous les soirs, les yeux creux… j’ai peur pour lui. On se dit que c’est “normal”, que c’est “le prix à payer”, mais jusqu’à quand ? Il faut une révolution, une vraie. Une révolution de nos mentalités, abord, pour prendre soin des uns et des autres. Et c’est ça qui me fait peur. On s’y habitue, à voir les gens s’épuiser… comme si c’était la norme. Et c’est pas normal, vraiment pas normal.