Comment sont les crachats de la tuberculose ?

Comment sont les crachats… ces horribles crachats de la tuberculose ? J’y pense encore, à cette fois où… non, je ne vais pas vous raconter ça. Trop dur. Trop intime.

Mais vous savez, cracher du sang… ça vous glace le sang, littéralement. On se voit déjà, malade, très malade, les poumons rongés. On imagine le pire, c’est humain, non ? Surtout avec la tuberculose, cette maladie qui a hanté tant de familles, dont la mienne, un lointain souvenir qui me revient parfois en pleine nuit. Ma grand-mère… ah, là, on ne parle plus de crachats. On parle de souvenirs douloureux.

Ces crachats… épais, collants, comme de la glue, on dirait… c’est ça qu’on voit dans les films, n’est-ce pas ? Et cette couleur, parfois rouge sombre… on a l’impression de vomir son propre sang, de se vider de l’intérieur. Totalement différent de la salive, bien sûr, la salive, c’est léger, fluide, ça coule. Mais là… c’est autre chose. Une vraie horreur.

Pour un test, j’ai lu… je crois que c’était une étude, je sais plus où, mais ils disaient que 70% des résultats étaient faussés parce qu’on n’avait pas craché assez profondément. Il faut vraiment, vraiment, creuser au fond des poumons… c’est comme si on voulait tout expulser, tout vider, mais… c’est terrible, même de le dire.

Donc voilà… je ne suis pas médecin, hein ? Mais je sais ce que c’est, cette angoisse, cette peur du diagnostic, cette attente interminable des résultats. Et puis, l’espoir, aussi, l’espoir qu’il n’y ait rien de grave. C’est un parcours de montagnes russes, émotionnellement parlant. Surtout si on a déjà eu des antécédents familiaux… ça vous rend… hypersensible, je crois.