Comment se comporte un alcoolique en couple ?

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Vivre avec un alcoolique est un enfer pavé de bonnes intentions. On se sent responsable, on veut les aider, on soublie. Mais cette tentative désespérée de sauver lautre nous engloutit, nous rendant complices de sa maladie, prisonniers dune codépendance douloureuse. Cest un chemin de souffrance, où lamour se transforme en épuisement, la compassion en désespoir. On a besoin daide, autant que lui, pour sen sortir.

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Comment se comporte un alcoolique en couple ? Pfff… Comme si on pouvait résumer ça en une phrase ! C’est… comment dire ? Un ouragan permanent. Des montagnes russes émotionnelles. Un jour, c’est l’amour fou, des promesses, des “je vais changer, je te le promets”. Le lendemain ? Le vide. L’absence. Ou pire, la violence. Verbale, parfois physique. J’ai une amie, Sophie… son mari, adorable à jeun, se transformait en monstre après quelques verres. Elle me disait : “J’ai l’impression de vivre avec deux personnes différentes.” Et c’est tellement ça. On s’accroche à l’espoir, à ce souvenir de l’homme – ou de la femme – qu’on a aimé… avant. Avant que l’alcool ne prenne toute la place.

Vivre avec un alcoolique, c’est comme marcher sur des œufs. On se sent constamment responsable. De son mal-être, de ses excès. On essaie de contrôler, de limiter les dégâts. On cache les bouteilles, on ment à la famille, aux amis. On se dit : “Si je fais ci, si je fais ça, il va s’arrêter”. Illusion totale. On s’épuise. On se perd. Et lui, il continue. J’ai passé des années à justifier le comportement de mon ex, à trouver des excuses. “Il a eu une enfance difficile”, “c’est la pression au travail”… N’importe quoi. Je me mentais à moi-même. J’étais prisonnière, complètement. Co-dépendante, comme ils disent. Et puis un jour… j’ai compris. Compris que je ne pouvais pas le sauver. Qu’il était le seul capable de le faire. Je crois avoir lu quelque part que 70% des alcooliques refusent de se soigner… un truc comme ça. C’est terrible, non ? Se dire qu’on ne peut rien faire…

Alors on souffre. En silence, souvent. L’amour se transforme en… je ne sais même pas quoi. De la pitié ? Du dégoût ? Un mélange des deux, sans doute. On se sent vide. Complètement vidée. Et on réalise, enfin, qu’on a besoin d’aide. Autant que lui, oui. Peut-être même plus. Parce qu’on a oublié qui on est. On s’est tellement oubliée…