Quels sont les antibiotiques contre indiqués chez la femme enceinte ?

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Pendant la grossesse, certains antibiotiques sont privilégiés, notamment les pénicillines et les céphalosporines. Les macrolides sont envisageables, sauf la clarithromycine et la roxithromycine, potentiellement nocives pour le fœtus. Dautres familles dantibiotiques sont généralement contre-indiquées.

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Antibiotiques et grossesse : une prudence essentielle

L’arrivée d’une infection pendant la grossesse nécessite une prise en charge rapide et adaptée. Si l’utilisation d’antibiotiques est parfois indispensable, il est crucial de choisir des molécules sans danger pour le fœtus. Certains antibiotiques sont en effet contre-indiqués pendant la grossesse en raison de risques potentiels pour le développement du bébé. Cet article fait le point sur les familles d’antibiotiques à éviter et celles qui sont privilégiées.

Comme mentionné, les pénicillines (comme l’amoxicilline) et les céphalosporines (comme la céfazoline) sont généralement considérées comme sûres pendant la grossesse et constituent souvent le traitement de première intention pour de nombreuses infections bactériennes. Elles sont utilisées pour traiter des infections urinaires, des infections respiratoires, des infections cutanées, etc.

Certaines macrolides peuvent être envisagées, mais avec précaution. L’érythromycine est généralement considérée comme acceptable, tandis que la clarithromycine et la roxithromycine sont à éviter en raison de risques potentiels pour le fœtus, notamment cardiaques et gastro-intestinaux.

En revanche, plusieurs familles d’antibiotiques sont généralement contre-indiquées pendant la grossesse. Parmi elles, on retrouve :

  • Les tétracyclines (doxycycline, minocycline) : Ces antibiotiques peuvent affecter le développement des os et des dents du fœtus, ainsi que provoquer une coloration des dents chez l’enfant.

  • Les fluoroquinolones (ciprofloxacine, ofloxacine) : Elles sont suspectées d’affecter le développement cartilagineux du fœtus.

  • Les aminoglycosides (gentamicine, streptomycine) : Ces antibiotiques peuvent être ototoxiques et néphrotoxiques pour le fœtus, c’est-à-dire toxiques pour les oreilles et les reins.

  • Le triméthoprime-sulfaméthoxazole (co-trimoxazole) : Ce médicament est déconseillé, particulièrement au premier et au troisième trimestre de la grossesse, en raison de risques potentiels d’anomalies congénitales et de complications néonatales.

  • Le chloramphénicol : Cet antibiotique peut provoquer le “syndrome gris du nouveau-né”, une complication grave potentiellement mortelle.

Il est important de souligner que cette liste n’est pas exhaustive. L’automédication est fortement déconseillée pendant la grossesse. Seul un médecin peut prescrire un antibiotique et adapter le traitement à chaque situation, en tenant compte du type d’infection, du terme de la grossesse, des antécédents médicaux de la patiente et des risques potentiels pour le fœtus. Il est donc essentiel de consulter un professionnel de santé en cas d’infection pour obtenir un diagnostic précis et un traitement approprié. N’hésitez pas à poser toutes vos questions à votre médecin ou votre sage-femme concernant les médicaments que vous prenez pendant votre grossesse.