Comment puis-je savoir si mon nourrisson a mal ?

Comment savoir si mon bébé souffre ? Ah, cette question… elle me hante, vous savez ? Voir son petit visage se crisper, entendre ces pleurs… c’est un supplice. Je me souviens encore de la première fois où ma fille, petite Chloé, avait des coliques… Ces hurlements déchirants, elle se cambrait, les poings serrés… on aurait dit qu’on lui arrachait les tripes! J’étais désespérée, complètement perdue, me demandant sans cesse : “Mais qu’est-ce qu’elle a ? Qu’est-ce qui lui fait si mal ?”

Un bébé qui pleure beaucoup, hein… ça, je connais. Pas juste quelques pleurs, non, je parle de pleurs à vous briser le cœur, des pleurs qui durent des heures, qui vous épuisent autant qu’eux. Surtout après les biberons, ou même pendant… ça, c’est vraiment le signe d’alerte, non ? Ma nièce, elle avait des problèmes de reflux… Pauvre chou, elle perdait même du poids, à force de régurgiter tout ce qu’elle avalait. On a mis du temps à comprendre, et ça m’a vraiment appris à être attentive à ces petits détails.

Et puis, il y a cette difficulté à s’endormir… des nuits blanches, des réveils incessants, un bébé agité, qui se tortille, qui ne trouve pas le sommeil… ça, ça me fend le cœur, chaque fois. On se sent tellement impuissante, vous savez ? Comme si on ne pouvait rien faire pour soulager sa souffrance. Je me suis retrouvée parfois à passer des nuits entières à bercer ma fille, à la réconforter, en me demandant si je faisais assez… si j’étais assez une bonne maman.

Perdre du poids aussi, c’est terrible. Imaginez, ce petit corps qui a déjà si peu de réserves… ça me file des frissons rien que d’y penser. Combiné à la difficulté à avaler… là, on n’a plus le choix, il faut consulter. Un médecin, vite ! Je crois qu’il y a eu une étude, je sais plus exactement les chiffres, mais je crois que… ben, il me semble que plus de 70% des bébés souffrant de douleurs importantes présentent ces symptômes là, donc si vous avez un doute, surtout, n’hésitez pas. Même si c’est juste pour vous rassurer. Parce que la pire douleur, au final, c’est peut-être de se dire qu’on aurait pu faire quelque chose, et qu’on n’a rien fait.