Quels sont les dérivés du verbe dire ?

Dire… Oh, ce simple verbe, quelle puissance, hein ? On dirait qu’il contient tout un univers en lui-même. Je me suis toujours demandé comment un seul mot pouvait engendrer autant de nuances, autant de sentiments.

Contredire, par exemple. J’y pense à cette fois où j’ai osé contredire mon chef sur une stratégie marketing, le cœur battant la chamade. Une vraie petite rébellion, intérieurement, je me sentais presque comme une justicière, un peu ridicule peut-être, mais tellement soulagée ensuite. C’était une claque, oui, mais une claque salutaire, une façon de me dire “voilà, je me suis fait entendre” même si ça n’a pas changé grand chose au final.

Dédire… ça, ça fait mal, un vrai coup de poignard. Je me souviens de cette promesse à mon ami, une promesse de voyage, que j’ai dû dédire à la dernière minute à cause d’une urgence familiale. La culpabilité, terrible. Une blessure à l’égo, c’est sûr, mais surtout, une blessure à l’amitié, qu’il a fallu du temps à réparer.

Interdire… la responsabilité qui pèse sur les épaules, on dirait un poids lourd, je trouve. Quand ma mère m’interdisait de sortir le soir, ado, je le vivais comme une injustice, une forme de contrôle. Aujourd’hui, je comprends mieux, même si je n’aime pas toujours cette sensation. Interdire, c’est aussi protéger, non ? Même si c’est parfois difficile à vivre. On est loin de l’image un peu “tyrannique” qu’on a tendance à avoir.

Médire… ça, c’est le venin pur, la petite mort. Ces conversations anonymes, ces petites phrases qui blessent, sans raisons. J’ai vu ça détruire des réputations, des familles entières… Terrible. C’est un sujet qui me passionne, d’ailleurs, j’ai lu une étude, je crois que c’était dans un bouquin de psychologie sociale, qui disait que les médisances servent à souder un groupe, étrange, hein ? Mais bon, ça reste cruel, quand même.

Et prédire… l’avenir… quel mystère ! L’espoir, la peur, tout se mélange. Je me souviens, enfant, ma grand-mère qui lisait les lignes de ma main, prédisant un avenir brillant. Je ne sais pas si c’était vrai, mais ça m’a donné un peu de réconfort à l’époque, et plein d’imagination. Chaque dérivé, c’est une aventure émotionnelle, une histoire à raconter, n’est-ce pas ?

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