Quels sont les 3 groupes des verbes ?

Oh là là, les verbes… Vous savez, ces mots qui nous font parfois tourner en bourrique ! Trois groupes, disent-ils. Trois groupes seulement ? Sérieux ? On dirait qu’on simplifie un peu trop, non ? Parce que moi, je me souviens encore de mon prof de français au collège, Monsieur Dubois, un type adorable mais dont les explications sur le troisième groupe ressemblaient plus à de la magie noire qu’à de la grammaire. “C’est comme ça, c’est tout !” qu’il disait, les épaules relevées, un peu désolé mais surtout impuissant face à la complexité de la chose.

Alors, on a le premier groupe, les -er… Facile, ça, à part “aller” qui fait son intéressant, le petit rebelle ! J’ai toujours trouvé ça injuste, pourquoi lui ? Pourquoi pas “parler” ou “chanter” qui sont quand même assez capricieux aussi, avec leurs participes passés… Bref, le premier groupe, on le maîtrise, ou au moins, on croit le maîtriser.

Puis le deuxième, les -ir en -issant… Ah, là, on se sent un peu plus mal à l’aise. “Finir”, “choisir”, ça va, on s’en sort. Mais dès qu’on sort un peu des sentiers battus, ça devient le bordel ! Je me rappelle encore de cette dissertation sur “le romantisme”, j’avais passé des heures à conjuguer “fléchir” à tous les temps… Et je me suis trompée, bien sûr ! Catastrophe !

Et enfin, le troisième groupe… Le fameux. Le “fourre-tout”, comme on dit. Tous les autres, les plus irréguliers, les plus… comment dire ? Les plus chiants ! On a l’impression qu’il y a autant d’exceptions que de règles, non ? C’est un peu comme si on vous disait “il y a 3 groupes de couleurs mais toutes les couleurs sont possibles, sauf celles que je n’ai pas envie de vous dire”. J’exagère un peu, mais… vous voyez ce que je veux dire, n’est-ce pas ? Des verbes comme “voir”, “être”, “avoir”, des monstres ! Et on les utilise tous les jours ! Alors, on apprend par cœur, on s’accroche, on espère ne pas trop se planter… et on prie pour que Monsieur Dubois ne soit pas là pour nous corriger !