Quelle est la bonne définition du mot cacochyme ?

Cacochyme… Ce mot, vous savez, il me fait drôle, un peu comme une vieille photo jaunie qu’on retrouve au fond d’un tiroir. Triste, oui, c’est ça. Plus que juste malade, quoi. Comme… mon grand-père, après son accident. Il n’était pas juste “malade”, il était cacochyme. Son corps, décharné, la peau comme du parchemin… on voyait la souffrance s’inscrire sur lui, gravée dans chaque ride, chaque pli. Et puis, il y a cette fatigue, cette espèce de lassitude profonde… on dirait qu’il avait épuisé toutes ses réserves, non ?

Est-ce qu’on peut vraiment réparer ce genre de dégâts ? Je me le demande souvent. Parce que cacochyme, ça ne parle pas que du physique, hein ? J’ai pensé aussi à cette vieille maison de mon arrière-grand-mère, celle qui croulait sous les années et les intempéries. Des poutres rongées par les termites, des fenêtres brisées, une humidité qui vous pénétrait jusqu’aux os… c’était cacochyme, l’image même du délabrement.

On lit parfois, dans des livres anciens – je crois qu’il y avait un chiffre, genre 70%, mais je ne suis plus sûre – que tel ou tel état est irréversible. C’est ça, le truc avec “cacochyme”. Une détérioration… est-ce qu’on peut vraiment la stopper ? Ou est-ce qu’on est condamné à la regarder s’aggraver, lentement, inexorablement ? C’est une pensée lourde, un peu angoissante, je l’avoue. Plus qu’un simple “en mauvais état”, c’est une dégradation… profondément triste, et peut-être même définitive. Un mot qui colle à la peau, littéralement et métaphoriquement.