Quelle est la différence entre le savoir et le savoir-faire ?

Quelle est donc la différence, au fond, entre le savoir et le savoir-faire ? C’est une question que je me pose souvent, moi, parce que… eh bien, parce que c’est pas toujours aussi clair qu’on le croit, hein ? On me l’a toujours dit : le savoir, c’est la théorie, les livres, les cours magistraux où tu te sens parfois aussi utile qu’une plante verte dans un bureau. Je me souviens de mes cours d’histoire à l’université, des tonnes de dates à apprendre, des noms de rois… Saurais-je vraiment raconter l’histoire de France si on me la demandait maintenant ? Non, j’avoue, ça s’est envolé, même si j’avais, sur le moment, l’impression d’avoir tout appris.

Le savoir-faire, c’est autre chose, c’est plus… viscéral, quoi. C’est ce truc qui te permet, par exemple, de réparer ton vélo tout seul après une bonne chute (ça m’est arrivé, un dimanche après-midi, pluie battante, le désespoir total !). Tu n’as pas forcément lu un manuel de mécanique, mais tu sais comment faire, intuitivement, avec tes mains, tes outils… et un peu de sueur. C’est ça, le savoir-faire, cette application concrète, ces “hard skills” comme disent les experts.

L’un est la théorie, oui, c’est vrai, mais l’autre c’est l’expérience, la pratique, les coups de marteau (ou de clé à molette dans mon cas !) qui te façonnent. Je pense à ma grand-mère, qui ne savait pas lire, mais qui avait un savoir-faire incroyable en couture. Elle créait des merveilles avec une aiguille et du fil, des choses que personne d’autre ne savait faire. Elle avait un don, une intuition, un “savoir-faire” qui n’était pas écrit dans aucun livre. Et puis, des études disent – j’ai lu ça quelque part, je crois que c’était 70% de savoir-faire pour un poste technique, même si on a toutes les connaissances théoriques du monde. Septante pour cent! Ça vous donne une idée, non ? Bref, le savoir, c’est bien, mais le savoir-faire… c’est essentiel ! Et c’est un peu plus précieux, si vous voulez mon avis.