Quand on ne prononce pas le s ?

Quand on ne prononce pas le “s”… Ah, cette petite lettre, ce “s” perfide ! On dirait qu’il a une vie secrète, ce “s”, surtout quand il se cache derrière un “ne”… Vous savez, ce “ne” qui semble innocent, mais qui joue un rôle si sournois dans cette histoire de prononciation.

On dit qu’il ne se prononce pas quand il a une connotation négative, souvent avec ce fameux “ne”… “Il n’en veut plus”, par exemple. C’est vrai, on dit bien “[ply]”, pas “[plys]”. Je me souviens de mon frère, petit, il ne voulait plus de son pudding au chocolat… le pauvre, il était malade! Et moi, je me disais, “Mais pourquoi il le refuse? C’était tellement bon!” Ah, les caprices d’enfant! Ce “s” muet, ça me ramène à ces souvenirs là, un peu amers, un peu drôles.

Mais alors, pourquoi ce “s” se tait-il ainsi ? Est-ce une sorte de discrétion linguistique ? Une manière de minimiser la négation, de la rendre plus douce ? Ou est-ce simplement une règle grammaticale, froide et impersonnelle, comme un vieux professeur bourru qui impose ses lois sans explication ? Je me pose la question, sérieusement.

On m’a appris ça à l’école, bien sûr, avec des tonnes d’exemples, des tableaux, des flèches… Mais je crois que c’est en vivant, en écoutant parler les gens, que l’on comprend vraiment ces subtilités de la langue. Genre, “Elle ne sort plus le soir”, on dit bien “[plys]”, on ne rajoute pas un “s” de plus à la fin, non ? Enfin, si on le fait, ça sonne bizarre, non ? Un peu comme une faute. Un peu comme si on trébuchait sur ses mots.

Bref, ce “s” silencieux, c’est un mystère linguistique qui me fascine. C’est fou comme une petite lettre peut avoir autant d’importance, ou, plutôt, autant d’absence d’importance… ça dépend comment on le voit. Et vous, vous y avez déjà pensé ?