Comment utiliser des connecteurs logiques dans une phrase ?

Comment utiliser ces mots magiques qui relient les idées, hein ? On m’a toujours dit que c’était important, ça, la clarté dans l’écriture. Mais moi, parfois, je me perds un peu dans mes phrases… C’est comme si je voulais tout dire d’un coup, et hop, ça devient un gros pâté indigeste !

Les connecteurs logiques, c’est ça, ces petits mots qui font tout le boulot. “Car”, par exemple, j’adore celui-là. C’est tellement simple, et pourtant… On dirait une petite clé qui ouvre une porte sur une explication, genre, “Je suis arrivée en retard car le trafic était infernal. On aurait dit un parking géant à perte de vue, vous savez ? Des voitures à l’arrêt, jusqu’à la prochaine sortie d’autoroute, au moins une heure de perdue !”. C’est direct, on comprend tout.

Il y a aussi les “mais”, les “cependant”, ces petits rebonds, ces changements de direction dans la phrase. J’ai un souvenir, un ami qui m’a raconté sa journée, il disait: “J’ai passé un super week-end à la plage, mais j’ai attrapé un vilain coup de soleil…” Le “mais”, ça coupe, ça contraste, c’est un peu comme un “Ah, zut !” verbal.

Puis il y a les “et”, “de plus”, ces ajouts qui s’enchaînent naturellement, comme les perles sur un collier. Je me souviens d’un exposé à l’université, j’avais listé les avantages d’un nouveau programme informatique: “Et il était facile d’utilisation, de plus, il était compatible avec tous les systèmes d’exploitation… ” ça donnait de l’ampleur, une sensation de richesse d’information.

Bref, on pourrait passer des heures à décortiquer tout ça, mais l’essentiel, je crois, c’est de sentir le bon connecteur. Il faut que ça sonne juste, naturellement, pas comme une liste à la Prévert, vous voyez ? Genre, “Donc, par conséquent, en conclusion…” ça peut faire un peu lourd, parfois. Moi, je préfère laisser mes phrases respirer, les laisser s’exprimer…même si parfois elles sont un peu bancales. C’est ça, l’écriture, non ? Un peu de désordre, pour mieux faire ressortir l’émotion. Enfin, c’est mon avis.