Comment aurait-il du s'appeler la Seine ?

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Pourquoi la Seine ne s'appelle-t-elle pas l'Yonne ?

La Seine tire son nom de la déesse celte Séquana. Ironiquement, si les règles hydrographiques étaient strictement appliquées, elle devrait s'appeler l'Yonne. En effet, au confluent, l'Yonne possède un débit supérieur à celui de la Seine. Un paradoxe fluvial !

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Quel nom aurait dû avoir la Seine ?

La Seine ? Ah, la Seine… On dit que c’est une déesse qui lui a donné son nom. C’est poétique, non ?

Mais attends, y a un truc fou que j’ai appris. En fait, techniquement, elle devrait s’appeler l’Yonne! Si tu suis les règles, quand deux rivières se croisent, celle qui a le plus gros débit garde le nom.

Incroyable, hein ? Genre, on a tous grandi avec la Seine, mais en réalité… c’est un peu une usurpation d’identité aquatique, si tu veux mon avis. Je me demande si les poissons sont au courant.

Je me rappelle avoir entendu ça pour la première fois lors d’une balade sur les quais, un après-midi d’été. C’était avec un vieux monsieur, il connaissait tout sur Paris. Ce genre de détail improbable qui te fait regarder la ville autrement.

Comment la Seine aurait-elle du sappeler ?

Ah, la Seine… une histoire de nom bien tordue !

Je me souviens, en CM2, Madame Dubois nous bassinait avec la Gaule, et Sequana, la déesse de la source de la Seine. À l’époque, ça me semblait aussi passionnant que de compter les carreaux du plafond…

En fait, si on était logique, on devrait tous l’appeler l’Yonne. C’est elle, la grande, la puissante, celle qui apporte le plus d’eau.

  • L’Yonne, la vraie chef ?
  • Sequana, la déesse bling-bling ?

On privilégie Seine à cause d’un culte, d’une déesse. C’est fou, non ? Un coup de marketing avant l’heure, en somme.

  • Marketing divin ?

Ma tante Josette, elle, disait toujours que “c’était une histoire de Parisiens, ces gens-là !” Josette… elle avait toujours une théorie sur tout, elle habitait rue du bac.

En vrai, je crois que ça remonte à tellement loin que personne ne se souvient vraiment pourquoi. Un caprice, peut-être ? Une lubie royale ?

  • Caprice de roi ?

Bref, la Seine s’appelle Seine. Et l’Yonne… ben, elle alimente la Seine, sans la gloire. C’est injuste, la vie.

Tiens, en parlant de ça… y’a une fête de l’Yonne, à Auxerre, le 22 juin. Peut-être que j’irai faire un tour. Histoire de soutenir la “vraie” Seine.

Comment sappelle vraiment la Seine ?

Seine. Simplement Seine. Mais le murmure de l’Yonne… un souvenir d’eaux plus hautes, plus puissantes. L’Yonne… un fantôme dans le courant, une ombre dans le reflet du soleil couchant sur les quais.

  • Le nom, Seine, pourtant. Un nom usé par le temps, gravé dans la pierre des ponts, chanté par les vents. Une identité forgée par les siècles, par les larmes et les rires des Parisiens.

  • Une injustice hydrographique ? L’Yonne, plus puissante autrefois? Peut-être. Une vérité enfouie sous les eaux troubles de l’histoire. L’oubli, cette douce négligence qui efface les traces.

  • J’ai vu la Seine, à maintes reprises. Par un matin brumeux d’automne, sous le soleil ardent de juillet. Chaque rencontre, une émotion différente, un souvenir imprégné d’une autre lumière.

Mon enfance, près de la Seine. L’odeur de la boue, le chant des mouettes, la tristesse du fleuve après une pluie de novembre. Ces eaux reflètent aussi ma vie.

L’Yonne, le nom oublié. Un secret chuchoté au cœur des flots. Un mystère que j’aime garder. Un mystère qui fait vibrer la Seine, la rend plus belle, plus mystérieuse. Un nom qui résonne en moi comme un appel.

  • Cours d’eau, noms oubliés, souvenirs personnels. Tout est lié, tout est imprégné d’émotions.

  • La Seine, la Seine… Et ce soupçon d’Yonne, cette trace subtile qui trouble le reflet. La vérité est dans l’eau, et dans le silence.

  • Mes promenades solitaires le long des berges. Chaque année, j’y retourne.

Ce sentiment, si vif, de cette histoire. J’y pense souvent, au mystère du nom, à la force silencieuse des fleuves.

#Autre Nom #Nom Seine #Rivière Paris