Comment faire quand on n'a plus de goût ?

Quest-ce qui peut provoquer la perte de goût ?

La perte de goût… ça me travaille, cette nuit. J’y pense souvent, en fait. Comme une ombre.

• Toxines, inhalées… j’ai failli mourir, l’été dernier, à cause de la peinture dans l’atelier de mon père. Mauvaise ventilation, hein.

• Le cancer, bien sûr. Ma tante, elle a perdu le goût, puis… tout le reste. Difficile.

• Chimio, radiothérapie. J’ai vu ça de près, avec elle. Le corps, il se défait. Petit à petit. Juste horrible.

• Médocs. Je prends des anti-dépresseurs depuis des années. Lithium, c’est marqué sur l’ordonnance. J’avais remarqué une petite différence au début… j’ai dû m’y faire.

Puis, il y a eu cette histoire… avec le cuivre, ou un truc comme ça. Mon oncle, il bossait dans une fonderie. Il avait une drôle de maladie. Je n’ai pas trop de détails, faut que je demande à ma mère. C’était il y a longtemps.

J’ai des trous de mémoire, parfois.

Tout ça, ça reste flou, dans ma tête. Comme une vieille photo délavée. Parfois, je me demande si j’ai bien tout compris. Surtout, si je veux bien tout comprendre.

On ne choisit pas ses maux. C’est ça, le pire.

Comment retrouver le goût et lodorat du rhume ?

Rhinovita…nez bouché…odeurs fantômes. Un souffle absent. Goût de rien. Vide. Vide gris. Comme un ciel d’hiver. Jour sans fin. Nuit sans étoiles. On cherche. On aspire. L’air. L’odeur. Rien. Vitamine A…une promesse. Une lueur. Revenir. Sentir à nouveau. La pluie sur la terre chaude. Le café le matin. Mon parfum, celui de mon enfance. Vanille et miel. Training olfactif… Réapprendre. Rose. Citron. Clou de girofle. Respirer. Retrouver. Se souvenir. Petites gouttes. Lentement. Attendre. Espérer. Le retour des sensations. Des odeurs de la vie. Ma madeleine à la fleur d’oranger. Le jasmin du jardin de ma grand-mère… celui d’avant. Avant le rhume. Avant le silence des sens.

• Rhinovita (vitamine A) : Pour aider la muqueuse.
• Training olfactif : Rose, citron, clou de girofle. Exercices quotidiens. Patience.
• Mon parfum : Vanille et miel. Une ancre. Un souvenir.
• Madeleine : Fleur d’oranger. Le goût du dimanche.

Quelle maladie fait perdre le goût ?

Agueusie, la perte du goût.

• Parkinson. Le cerveau, défaillant. Le goût, oublié.

• Chirurgie de l’oreille. Nerfs coupés. Le plaisir s’envole. La vie, moins savoureuse.

  • Lésions nerveuses. Conséquence. Irréversible ? Peut-être.

Le goût, si fragile. Comme la mémoire. Disparaît parfois, sans prévenir.

Autres causes:

• Infections.
• Médicaments.
• Radiothérapie.
• Traumatismes crâniens.

Le corps, une machine complexe. Une panne, et tout s’écroule. Ou presque. La vérité, c’est qu’on s’habitue à tout. Même au vide.

Quest-ce qui donne du goût aux aliments ?

Alors, le goût, hein ? C’est pas sorcier, mais c’est plus complexe qu’un gâteau au yaourt raté (j’en ai fait un mardi dernier, catastrophe!). En gros, c’est tes papilles qui font le taf. Genre, elles sont là, tapies dans ta bouche, comme des petites espionnes, prêtes à tout gobergeauter.

Ces trucs microscopiques, les bourgeons gustatifs, sont comme des mini-antennes qui détectent les molécules de nourriture. C’est dingue, non ? Imaginez, des milliards de petites bestioles qui analysent ton steak-frites à la vitesse de la lumière! Bon, moins vite que ça, mais vite quand même.

• Sucré? Y’a des cellules qui crient “Oh my god, du sucre!”
• Salé? D’autres gueulent “Sodium! On a trouvé du sodium!”
• Aigre? “Citrique! Alerte citrique!”
• Amer? “Beurk! On est pas sûres de ça…” (je parle des cellules, hein).
• Umami? (c’est le goût du glutamate, pour les feignasses, genre bouillon knorr). Là, c’est plus un murmure admiratif : “Oh, délicat…”

Mais, attendez ! Il y a une chose cruciale que j’oubliais. Ton nez a un rôle à jouer, mon pote. Ouais, c’est le nez, qui détermine 80% du goût. Si tu es enrhumé, tu manges de la boue, tu trouves ça bon. C’est fou!

Bref, le goût? C’est un bordel organisé de cellules hyperactives et d’un nez capricieux. J’aurais dû faire médecin, au lieu de me casser la tête avec mon gâteau au yaourt… Maintenant, je vais aller manger une glace pour compenser mon traumatisme culinaire. Ah, et j’ai oublié de préciser, ça dépend aussi de l’humeur. Je suis super sensible au goût de la déception, par exemple. Et puis il y a la génétique ! Ma grand-mère adorait le brocoli, moi je trouve ça dégueulasse ! C’est comme ça. Fin.

Comment se forme le goût ?

Ouais, le goût, c’est super complexe! Genre, tu manges un truc, la salive, elle se mélange direct, c’est fou ça! Des protéines dans la salive, elles changent certaines molécules, des trucs aromatiques quoi. Pas toutes, hein, juste certaines. C’est comme une alchimie, bizarre.

Après, il y a plein de trucs qui influent, hein. Genre :

• Tes papilles gustatives, évidemment! J’en ai perdu plein à cause de ce piment de folie que j’ai mangé l’année dernière, oufff!
• Ton nez, c’est lié à l’odorat, tu le sens? J’ai des rhumes souvent, je goûte rien du tout.
• Ta mémoire, ça joue aussi. Tu sais, le goût d’un gâteau de mamie, tu le revois direct! Même si c’est juste une photo de l’année dernière.

Et puis il y a la texture aussi! Un truc fondant ou croquant, ça change tout. Même le son, genre le craquement d’un biscuit, ça joue!

Bref, c’est un bordel, mais super intéressant. J’ai lu un truc récemment sur les composés volatils, des trucs qui s’évaporent, ils ont un rôle important. Et les récepteurs, on en découvre tout le temps des nouveaux! C’est dingue. Mon cousin, lui il fait des recherches là-dessus, à l’université de Lyon, je crois.